Comment travailler avec son ego ?

De : Ritch8454 (Message d'origine) Envoyé : 26/10/2006 15:42
Bonjour,
L'observation de soi est t-il l'oeuvre de l'intellect,de la pensée ,de notre memoire.
Si oui,comment peut-on s'observer sans notre intellect si nous sommes des etres conditionnés,comment peut-on penser autre chose que ce que nous sommes deja,des machines,comme disait mr gurdjieff.L'observateur et l'observé est je crois bien la meme chose.nous ne voyons a l'exterieur nous de que ce que nous sommes a l'interieur de nous,notre miroir autrement dit,tout ce que nous avons accumulé depuis tres lontemps,notre ego.Si tel est le cas alors comment se defaire de ce conditionnement,de ce bagage sans que se soi l'oeuvre de notre intellect,qui je crois bien a une bien belle image de soi,se faisant bien des illusion ,par exemple en pensant que de suivre une voie religieuse ou spirituelle ou quoi que se soi il aura la vie eternel,ayant tres peur de disparaitre a jamais,dans son grand egoisme.Je crois que de promettre une recompense a quelqu'un comme la vie eternel ,comme on promet une recompense a un enfant si il agit bien,si il ne fait pas de mal au autres,ou quoi que ce soi,et c"est ce que les religion nous promettre,est tres faux parce qu'on peut metrre en pratique toute les belles qualité ,ou vertu,en pratique a l'exterieur de soi mais ne jamais devenir ces vertu parce qu'on attend une recompense a la fin et c'est faux en soi.La verité ne doit pas etre une chose forcée,mais je crois bien decouverte,decouvrir ce qui est faux en ce monde.

Bonjour Ritch,

L'observation de soi est un cliche instantane ce n'est pas temps comment le faire mais ce que votre desir en retiendra pour le soumettre ensuite a votre sentir .
Ce dernier vous delivrera des informations qui seront seulement utiles si vous etes capables de les explorer toutes pour comprendre celles qui maintiennent le faux en vous et celles qui sont veritablement plus proche de ce que vous etes.
Seul c'est impossible il faut soumettre vos questions du moment a quelqu'un de deja assez avance pour faire le menage ou en atttendant noter tous vos observations pour travailler sur les differents choix qu'elles vous donnent, et utiliser un court instant vos ruses necessaires pour l'action de votre emotionnel non perturbé, meme un tres court instant.

Vous avez raison il s'agira pendant tres longtemps de decouvrir le faux ou ce qui n'est pas de la realite c'est a dire en accord total avec votre sentir.
C'est normal d'ailleurs nos outils sont aussi faux que nous le sommes au depart donc ne vous attendez pas a en creer de vrai tout de suite.

Cordialement

thierry

Bonjour,

Dans le texte de Rich apparaît bien la difficulté de pouvoir "dés-embrouiller" l’image que nous avons de notre monde intérieur. Image qui se construit également par les étiquettes que nous posons sur nos observations, souvent partielles et récupérées par ce personnage qui dirige notre vie. Alors comment faire malgré tout pour me connaître ? M’observer ? D’une observation volontaire, s’entend. Un acte d’attention, dont j’oublie trop souvent qu’elle est le lien entre l’observateur et l’observé, entre moi et la vie qui s’écoule.
En fait tout semble être là dans cet acte de vision, auquel mon égo ne croit pas mais qui s’arrange tout de même pour ne pas être vu. Une vision "transformante"
Je dois ne pas oublier que l’ego est ma manifestation, aussi imparfait soit-il, il sera en première ligne. Rien ne m’empêche de le tenir sous un certain regard

Bien à vous

PH

Bonjour,

Le fait de s'observer ne doit pas etre retenue par sa provenance mais comment cette observation s'effectue en soi-meme.
Cela consiste en fait a apprendre a travailler avec son sentir en diminuant le plus possible l'energie qui est gaspille habituellement par d'inombrables choses en soi.
Laisser les informations de l'emotionnel "remontées".
Ensuite l'intellect doit apprendre a traduire l'info du centre emotionnel, donc deux etapes essentielles a affiner.
Les deux points ci dessus prennent des années a donner de bons resultats car l'homme ordinaire a souvent deux travers ; le premier c'est d'etre sourd au sentir donc a son emotionnel (il ne connait meme pas son existence tres souvent) et le deuxieme c'est d'utiliser seul son intellect mais avec l'energie des autres centres et non pas comme il le devrait, utiliser seulement sa propre energie de son intellect pour travailler ensuite avec les autres centres.
Un resultat appartient toujours a l'utilisation de la chose observée par un personnage et comment ça pourrait etre autrement a ce stade, celui qui observe n'est pas encore lui-meme.
S'observer ne sert pas directement a se connaitre mais a voir ce qui n'est pas de soi.
Je peux dire que celui qui est capable de se voir lui meme le doit au fait qu'il a deja tout vu de ce qui n'etait pas lui-meme, donc menage apres menage il s'est retrouvé.

Dans votre post vous vous interrogez car vous vous etres rendu compte que l'observation pouvait etre reduite a neant par la volonte de votre intellect (trop agite ou predominant sur le centre emotionnel) et plus encore a la difficulte de maintenir un rappel de soi correct.
Pour s'observer volontairement il faut d'abord avoir corriger jusqu'a un certain degré les deux points dont je parle plus haut. Et puis le rappel de soi doit etre suffisament prolongé et correct durant l'observation (c'est le terrain necessaire aux deux autres points).
Celui qui commence a vouloir observer doit se demander comment et rapporter les resultats a un maitre pour corriger sa façon d'observer, cela aussi s'apprend.
Le maitre lui demandera alors d'ou viennent ses observations (personnages, reactions, habitudes....)et par la reponse obtenue corrigera ou non l'eleve pour que se dernier reconnaisse parfaitement en lui meme ce qu'il a observe et ensuite qu'il se rappelle pourquoi cette fois ci il a pu observer quelque chose et/ou encore pourquoi il a pu bien le traduire avec des mots a lui-meme ou a un maitre. Ainsi il apprendra ainsi un chemin en lui-meme pour retrouver assez rapidement la façon de s'observer plus tard...a chaqun de trouver son propre petit chemin afin de le parcourir de plus en plus loin et de plus en plus souvent jusqu'a l'analyse.....qui n'est n'est que l'utilisation fulgurante de la conscience du faux en soi meme pour se liberer par pans entiers de ses personnages mais ceci est une autre etape.

Ce que je peux dire c'est que moi meme je suis passe par l'observation et il y a une mutlitudes des fausses observations et erreurs a faire avant de bien le faire.


"".....En fait tout semble être là dans cet acte de vision, auquel mon égo ne croit pas mais qui s’arrange tout de même pour ne pas être vu. Une vision "transformante"...."""

Vous parlez d'ego moi de personnages. Mais vous en faites, vous parlez je pense, de croyance de vous meme avant meme d'avoir rencontre encore vos differents personnages.
Et bien a ce stade puisqu'il s'agit de croyances, vous devez les combattrent (en prendre conscience) et pour cela "reagir", c'est inevitable.
Cette reaction normale et salutaire vous empechera un certain temps de vous observer...car si vous reagissez a une vision de vous meme, l'interpretation ne sera pas la meme et non productive sauf au depart....(il y aurait beaucoup trop a dire ...).
Aussi ici c'est probablement la vision transformante dont vous parlez ; entre ce que vous essayez d'observer et la reaction qui vous fauche le resultat avant de l'avoir enregistre ou obtenu. De nombreuses tentatives ou ruses vous devrez trouver pour commencer l'observation.

Cordialement

thierry

Bonjour,

Mon post portait surtout sur un certain "état" de l’attention, nécessaire à l’observation de soi. Cette question a peut être été abordée ailleurs dans le forum, mais la première intervention de cette section semble montrer que non. Pourtant c’est dans cet aspect que se trouve la "subtilité". Il y a heureusement en moi-même cette force d’attention, dont la réelle provenance est capitale. A ce sujet je ne crois pas à une connaissance spontanée : il y a, sur le chemin de la conscience, une transmission. Et ensuite une mise en pratique, une vérification (rendre vrai), une expérimentation. Puis à nouveau une mise en commun, etc...
Et il est vrai que pendant longtemps je fais une expérimentation en "négatif": je ne peux pas me rappeler moi-même. Et malgré tout, devant cette évidence, quelque chose est possible.
Pour en revenir à l’intellect dont parle Ritch, de quelle partie s’agit-il ? Comment est-il possible de voir tout cela sur moi-même, sur mon fonctionnement ? Est-il nécessaire de vouloir "se défaire de ce conditionnement" ? Si je fais un tri, "qui" va le faire ?
Mettre en pratique les qualités dont parlent les religions n’est pas donné à tout le monde. L’attente d’une récompense, dans ce cas, est un obstacle, mais en regardant de plus prêt, rien ne se fait sans intérêt. Les promesses faites à un enfant vont dans ce sens : voir le cheval dans l’attelage.
Très honnêtement je ne sais pas si dans l’Enseignement de Mr G on peut laisser de coté le travail sur les idées. Par rapport à d’autre voies, il y a à ce niveau une grande différence. Ce qui est certain c’est quelles sont un apport précieux dans ma recherche. C’est le travail sur la pensée, fonction du centre intellectuel

Bien à vous

PH

Bonjour,


Vous abordez la réaction qui est au cœur même d’un aspect important du travail lié à la réception des impressions. Il est vrai qu’ordinairement le rejet d’une impression est une réaction normale : la triangulation se faisant à l’extérieur de moi je perds mon énergie. Cela est vérifiable lors d’une "grosse" réaction comme la colère où je peux me sentir "vidé". Mais un "acte particulier" permet de réabsorber l’énergie mise en mouvement vers l’extérieur et, la triangulation se faisant à l’intérieur, de récupérer de surcroît la substance extérieure. Il y a bien là la notion de travail : le déplacement d’une force. Et par ailleurs s’indique plus clairement la place de la vigilance. Tout cela est schématique, dans le vrai sens du terme, et donc très "pratique". Cette "histoire" de réaction trouble suffisamment pour générer des comportements "amusants", même chez des anciens. Voici une petite anecdote :
Lors d’une réunion, peut être bien un repas, entre un certain nombre de personnes dont certaines déjà avancées dans le Travail, une porte s’ouvre avec fracas semant ainsi le trouble dans "l’ambiance" de travail. Tout le monde s’efforce de ne pas réagir, de ne pas être troublé et donc personne ne bouge. Sauf une, qui se lève et va, naturellement, fermer la porte
Je vous laisse apprécier le différence entre deux attitudes, donc l’une laisse voir une mauvaise interprétation, une certaine croyance de l’attitude extérieure à avoir.
Il est intéressant de voir aussi les témoignages qui rapportent comment Mr G s’y prenait pour faire réagir ses élèves. Pas pour le plaisir, mais afin que ces "personnages" dont vous parlez puissent, chez chacun, venir dans la lumière et ainsi être transformés par une vision. Cette aide, venant du Maître, est de la bonté pure

A suivre

Cordialement

PH