LA CONNAISSANCE DU REEL

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Des premiers bribes de réalité – vide du non-existant, savoir se faire plaisir, comprendre moi et les autres, interrogations...

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Message  Régis Sam 10 Jan - 18:10

Je ressens ces derniers temps par bribes un vide, ainsi qu’un manque de quelque chose. Il me semble que cette sensation de vide existe depuis que je gagne en indépendance vis-à-vis de mes parents, que je prends de moins en moins pour des parents – des protecteurs – de plus en plus pour des personnes comme les autres, avec leur personnalité différente de la mienne, leur caractère différent du mien, leurs limites, leurs faiblesses, etc., le fait qu’ils ne me connaissent pas en réalité, qu’ils ne me comprennent pas. => Sensation de vide du fait de prendre conscience de cette réalité encore déstabilisante pour moi car nouvelle, et jusqu’à peu méconnue ! J’ai passé vingt années dans la méconnaissance totale de cette réalité ! Dans cette inconscience. La culture y est sans doute pour beaucoup dans cette ignorance/refoulement d’une réalité parfaitement naturelle – car il est naturel que la plupart des hommes ne se connaissent pas, ne se comprennent pas (peu se comprennent !). En raison d’une affirmation intellectuelle – qui dit que les parents aiment leurs gosses et veulent réellement leur bien, ce qui est erroné puisqu’ils ne les comprennent pas ! – j’ai passé vingt ans dans la non réalité. Et il en est de même vis-à-vis de mon frère – bien que j’en aie moins conscience car nous avons vécu côte à côté longtemps, donc continue à croire un peu que nous sommes pareils – ainsi que de mes amis pas vus depuis longtemps. Passer des années et des années avec des personnes pour se rendre compte que finalement ils ne me connaissent pas, ne se connaissent pas les uns les autres, et qu’ils ne le souhaitent pas, me connaître – et qu'en fait, ils n'ont pas à le faire ! Car ils ont leurs limites ! Je n’avais jusqu’à peu, pas conscience de ces limites : je pensais qu’ils savaient ce que je pensais, ce que je sentais, ce que j’étais, alors qu’il n’en est rien. => Conscience d’une distance, d’un fossé, irréductible, entre moi et les autres. Et ce qui est désagréable est de se rendre compte que je dois quand même vivre avec eux, et que ce sera de plus en plus emmerdant car la distance ne va faire que s’agrandir ! => Sensation de vide => Sensation de manque, de solitude, d’isolement lourd – qui pèse au niveau de la poitrine (sensation désagréable). Je ne sens pour le moment aucune réalité à laquelle me raccrocher pour quitter ce vide. Cela dit, malgré les bribes de conscience exposées plus haut, j’ai encore du mal à admettre que mes parents sont limités – car qui dit limites dit qu’il est normal qu’ils ne comprennent pas, ne m’ont pas compris, ne me comprendront jamais, que donc ce n’est pas de ma faute. J’ai encore l’habitude de les croire illimités, et donc que c’est de ma faute s’ils ne m’ont pas compris.

En faisant une ballade récemment sur une belle vallée enneigée, le plaisir et la joie que j’avais me firent sentir que de tels moments de joie pleine et entière étaient rares chez moi car je me les interdisais depuis très jeune. Refoulées, certaines envies de plaisirs – que j’observais chez la plupart des jeunes de mon âge – n’existaient plus beaucoup consciemment. Je pensais alors que leur non existence étaient signe de maturité précoce, ou au moins de décalage intellectuel par rapport aux autres. Je comprends aujourd’hui qu'en réalité je me les interdisais, et que je refoulais petit à petit ces interdits. Par vengeance vis-à-vis de moi-même, c’est-à-dire qu’un de mes personnages refusait que mon vrai moi – c’est-à-dire ce que je suis réellement, ce dont j’ai envie réellement à telle et telle seconde – se fasse plaisir. Vengeance pour quoi ? A un moment donné – dont je ne me souviens pas et n’ai pas conscience à l’heure où j’écris ceci car il est jeune sans doute et bien refoulé encore – mon vrai moi a du être déçu par quelque chose, par une attitude de ses parents qu’il espérait différente, par le fait que ses parents ne le comprirent pas. Et comme ma sensibilité – qui ne semble pas seulement terrienne et qui compose mon vrai moi – me fait comprendre plus que les autres, peut-être – mais cela reste à vérifier car je ne le sens pas très bien (mon intellect a pris le relai dans ce que j’écris ici) – que je ne comprenais pas l’absence de cette même compréhension chez les autres – en premier lieu mes parents. Comme je croyais (croyance) que les autres étaient aussi sensibles et compréhensifs que moi, et que donc ils étaient parfaitement capables de me comprendre et de savoir mes désirs, mes envies, mes attentes… quand ils – et en premier lieu mes parents – ne satisfaisaient pas mes attentes, peut-être mon vrai moi les trouvait-il bêtes, très limités, insensibles, etc. – et ce, en toute neutralité, c’est-à-dire sans agressivité ni reproche – mais une autre partie – fausse (croyance) – me fit croire qu’ils étaient illimités – car généralement les parents disent (affirmation intellectuelle) avoir toujours raison ; sinon les enfants n’obéiraient pas ! Je me disais donc donc que ma déception de ne pas avoir mes attentes satisfaites, était de ma faute et seulement de ma faute (je prenais tout sur moi). Je n’arrive pas encore à sentir si c’est en raison de ma grande sensibilité/compréhension, ou en raison d’une croyance, que je surestimais l’intelligence des autres et leur capacité de comprendre. Peut-être les deux. Il semblerait qu’à la naissance, l’homme possédant un être important, soit surpris par les conditions de vie sur Terre – qui lui sont contre-nature – ; qu’il ait du mal à admettre que les autres ne possèdent pas ses capacités de compréhension et de sensibilité… Et donc il ne se sent pas à sa place, il sent qu’il y a quelque chose sur Terre qui ne tourne pas rond, quelque chose d’illogique, quelque chose de bizarre, de pas normal. La conscience seule peut permettre de donner une réponse à tout ça ?

Régis

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Message  PH Mer 14 Jan - 19:47

Bjr,

Une remarque sur ce que vous appelez "l'homme possédant un être important" à sa naissance.
Par définition un être évolué comprend les conditions de vie terrestre, et donc ce et ceux qui l'entourent, même s'il souffre d'être incompris lui-même

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Message  thierry Jeu 15 Jan - 20:33

bonjour l'ami

Il y peut avoir aussi (au debut de ton ecrit), de la culpabilite

Songez que tout traumatisme a ete cree par une opposition que vous n'avez pas pu exprimer un jour souvent tres jeune.
Des lors que plus tard vous souffriez toujours de cette impuissance subit, seule, la culpabilite pour que le traumatisme perdure doit etre (incomprehension et insconscience de l'adulte).

Essai de reconnaitre en toi ce qui est culpabilite et ce qui ne l'est pas.

Fais aussi attention que la prise de conscience "mes parents ne me comprennent pas" t'amene pas, par une paresse intellectuel ou une petite vengeance a considerer, que c'est ainsi parce que tu t'es pas montré tel que tu etais.

Jeune on es soi-meme, plus apres.
C'est pourquoi l'enfant en nous a beaucoup de chose a nous apprendre tant il est vrai.

Tu connais l'histoire de bernard, celle du parachutiste 'celui qui doit lacher le bord de l'avion pour sauter, il doit abandonner un etat et ne sait pas encore, surtout si c'est la 1ere fois, ce qui va se passer par la suite..
Toute prise de conscience serieuse et durable engendre cette peur (la peur de ne plus exister ou de disparaitre).

Il n'est pas naturel ou culturel que les hommes se connaissent ou ne se connaissent pas.
Il est naturel que les hommes se sentent comme ils sont, sans avoir besoin automatiquement de se l'expliquer .
Il est culturel que les hommes se disent ou pensent, la ou ils devraient se/sentir.

Suis sincerement heureux de tes prises de conscience, elles n'ont de verite que si tu sais rester a leur portee donc sans juger ni penser davantage.

Bernard ma souvent reproche de croire que ce que je pensais de moi, quelqu'un dans la rue y pensait automatiquement. Ill me repetait en riant que je serais tres supris et etonne de connaitre leurs pensees a mon sujet (si ils pensent), a ce moment la!

En fait j'ai travaille sur cette peur, il apparaitrait qu'elle etait initiee par ma peur de prendre un coup vis a vis de mon passé. Elles ne viendrait pas d'une explication rationnelle (intellectuelle), ou meme de la sensation d'un veritable danger (emotionnel).

Oui regis quand l'on devient conscient on change avec certitude.
Et avant de changer pour etre tel que l'on est, on change d'abord beaucoup de fois tel que l'on est pas encore, car la conscience vient petit a petit et dure de plus en plus lontemps.
Dans ton cas jouer un role parmi ceux, aujourd'hui, qui te
connaissent pas, peut en effet t'ennuyer (vivre aupres d'eux, etc...)

Surtout ne sois pas comme moi (un dictateur pour moi meme : mots de bernard), essaie d'aimer les gens tels qu'ils sont...bon j'arrete la je ne supporterai pas la crucifixtion ! lol!

Pour la chaleur dans ta poitrine (les filles c'est autre part...lol!! je plaisante!! lol! ), je pense qu'il s'agirait probablement de noeuds energetiques ou meme de reaction temporaire a la creation d'energies subtiles, dont tu n'es pas encore habitue.
Tu reagirais donc avec ton systeme nerveux au contact de celles-ci...a verifier
Pour les noeuds energetiques et les chakras je te conseille de demander a doucetoile, elle me semble plus calée a ce sujet.

Par vengeance vis-à-vis de moi-même, c’est-à-dire qu’un de mes personnages refusait que mon vrai moi – c’est-à-dire ce que je suis réellement, ce dont j’ai envie réellement à telle et telle seconde – se fasse plaisir. Vengeance pour quoi ?


Vengeance de refouler le fait d'etre heureux et de jouer, pour donner raison a tes parents (culpabilite personnel "...c'est sand doute de ma faute puisqu'ils m'aiment...").
a verifier...

C'est tres interessant de parler du vrai moi!
En effet ce qui traumatise le plus (en dehors d'une douleur dans sa chair, maladies etc...)
C'est le fait d'etre jeune et proche de son moi ou du moi a sa construction, qui fait que des qu'on le bride tu reagis.
Cette reaction est a la longue auto destructrice et est toujours initiatrice du refoulement.
Jeune, etant plus pres de nous meme, nous sommes en le refoulant ainsi (creation d'une forte emotion) tres traumatisables.
Plus ages, etant moins nous memes, nous relativisons ce qui est pas de nous memes avec habitude.
Si bien qu'a ce stade il n'est habituellement plus question de fort traumatisme (les plus importants etant tres souvent ceux passés).

Effectivement l'obeissance devrait etre une attenuation au risque de l'enfant, quand il n'est pas encore pret a le prendre, (trop petit ou trop faible ou mal experiementé.)
Mais elle ne devrait plus durer apres ou du moins d'une façon abusive !

Si tu regarde bien, beaucoup de parents exige l'obeissance pour se servir, mais jamais servir celui qui obeit.
C'est pourquoi le manque d'obeissance ou trop d'obesissance peut creer mai 68.
Car dans les deux cas, tu ne veux plus obeir a personne, meme pas a toi meme....meme pour faire de longues etudes, utiles pourtant, a ton avenir.

Les parents font beaucoup de mal culturellement, avec leur energie de leur nature, oubliee et transferée.

Je n’arrive pas encore à sentir si c’est en raison de ma grande sensibilité/compréhension, ou en raison d’une croyance, que je surestimais l’intelligence des autres et leur capacité de comprendre.
Tout petit tu aimes les gens (generalement parce que tu en depends! il faut bien que quelqu'un te nourrise, te rechauffe, te soigne...) et ainsi tu leur attribu facilement en confiance d'etre, des capacites : force, capacite, solidite.
Plus tard soumis par ces memes gens (parfois ca commence avec tes parents), ta culpabilite ou ta croyance qu'il t'aime, t'amene a te tromper de la meme façon a leur sujet.

Il semblerait qu’à la naissance, l’homme possédant un être important, soit surpris par les conditions de vie sur Terre – qui lui sont contre-nature
Tout ce qui nait a tres probablement une essence d'etre.
Pour que ce qui est de ton etre, il faut qu'il "obesisse/soit assujetti" aux exigences terriennes.
Pour cela, sur terre, il a une forme et cinq sens (donc un systeme nerveux)
Tout ceci est donc tres tres eloignee de la realite de soi telle qu'elle peut etre perçue par son centre emotionnel (son sentir), composant vrai de son etre.

Je finirai par une phrase (un peu d'humour).
C'est sans doute parce que la terre tourne en rond que les hommes se font la tete au carree.

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Message  Régis Lun 19 Jan - 13:55

Merci beaucoup, Paul, Thierry, pour votre réponse.

Vengeance de refouler le fait d'être heureux et de jouer, pour donner raison a tes parents (culpabilité personnel "...c'est sans doute de ma faute puisqu'ils m'aiment..."). a verifier...
Il me semble qu'un de mes personnages ne veut pas que je me fasse plaisir car croit (croyance) que je ne le mérite pas. C’est un personnage qui donc me détruit car il me croit responsable des foudres de mes parents. En lisant ta phrase ci-dessus, je songe à une seconde piste (à vérifier car j'ai du mal à le sentir) qui serait que le personnage qui refuse que je me fasse plaisir est en fait plusieurs, celui qui me croit responsable des foudres de mes parents, mais aussi un autre, qui n’aime pas le rôle d’enfant, de passif, que je continue à jouer encore pour gagner l’amour de mes parents et par peur de les perdre, par culpabilité, alors que je suis adulte, donc n’ai pas à jouer ce rôle qui m’est contre nature et qui n'a aucune raison réelle d'être. Ce personnage me reprocherait de m’accrocher à ces problèmes qui en fait n’en sont pas, je veux dire ne m’appartiennent pas. Par vengeance, il me détruit. Il me faut donc effectivement cesser de culpabiliser que mes parents ne m’ont pas compris, et enfin quitter mon rôle de soumis, qui en définitive ne sert personne, et me remplir de ce que je suis, aller et exister de manière pleine et libre, car je sens bien par moments, que ce que je suis, existe.

Bernard ma souvent reproche de croire que ce que je pensais de moi, quelqu'un dans la rue y pensait automatiquement. Il me repetait en riant que je serais tres supris et etonne de connaitre leurs pensees a mon sujet (si ils pensent), a ce moment la!

En fait j'ai travaille sur cette peur, il apparaitrait qu'elle etait initiee par ma peur de prendre un coup vis a vis de mon passé. Elles ne viendrait pas d'une explication rationnelle (intellectuelle), ou meme de la sensation d'un veritable danger (emotionnel).
Concernant ce paragraphe, c'est marrant parce que je l'ai juste écrit dans mes notes avant d'avoir lu ta réponse. Je sens en ce moment, de temps à autre, un tel décalage. Comme je le disais plus haut, un de mes personnages ne veut pas que je me fasse plaisir, car me croit responsable des foudres de mes parents. Je remarque par moments, même si ça reste peu conscient, que ce personnage se « projette » chez les autres – proches ou inconnus – qui lorsqu’ils sont violents, je crois qu’ils me reprochent de ne pas m’être fait comprendre par mes parents, ce qui n’est bien entendu pas la réalité – puisqu’ils ne connaissent rien de moi. C’est une croyance, donc quelque chose qui n’existe pas en tant que tel, qui n’est pas la réalité. Je sens bien la nécessité de prendre conscience et de mesurer dans toute sa prédominance chez moi, le décalage entre ce que je crois des autres (en raison de mes problèmes, traumatismes, croyances, etc .), et ce qui est – le réel.

Un autre point que je voudrais souligner sur lequel j'ai écrit hier, c'est que ce décalage constant chez moi entre ce que je crois des gens, et ce qu’ils sont, pensent, sentent, etc., vaut aussi pour le plaisir sexuel, car je suis encore en gros décalage entre ce que les filles sont, pensent, sentent – ce qui est – et le rôle que, inconsciemment, je leur fais jouer, les pensées que je crois qu’elles ont à telle et telle seconde – croyances (dont je ne sens pas bien encore l’origine). Je suis incapable de concevoir réellement, c’est-à-dire de sentir et de voir dans toute sa réalité, que les filles sont attirées par les hommes, les désirent, puissent me désirer réellement. Je le sais intellectuellement par simple observation (je vois que la fille A veut cet homme, la fille B, cet homme, etc.), mais je ne le sens pas vraiment, c’est-à-dire que ça reste intellectuel, flou, pas clair, pas réel (les choses sont là, devant moi, et pourtant je ne les vois pas !).

De même, j’ai des difficultés à imaginer avec mon intuition le réel plaisir éprouvé par les femmes au cours de l’acte : lorsque je cherche à augmenter mon plaisir, j’imagine celui ressenti par la femme, mais ça reste très abstrait, et non pas proche de la réalité, de mon sentir. Alors que je sens bien que m’efforcer de me rapprocher de la réalité – naturelle – décuplerait mon plaisir sexuel !

Il n'est pas naturel ou culturel que les hommes se connaissent ou ne se connaissent pas.
Il est naturel que les hommes se sentent comme ils sont, sans avoir besoin automatiquement de se l'expliquer .
Il est culturel que les hommes se disent ou pensent, la ou ils devraient se/sentir.
Je crois que ce que tu écris là je l'ai senti un petit peu hier en reprenant des notes. Il me semble que le décalage – la distance, entre ce qui est réel, ici et là réellement, et mon rapport au monde qui est perturbé, falsifié, bloqué par mes croyances, traumatismes – est probablement dû en grande partie à la culture ! Dans la nature, il serait beaucoup moins là, voire inexistant ! Le décalage me semble dû aussi à mes problèmes d’enfance (« je ne mérite pas de me faire plaisir », « je ne mérite pas qu’une fille s’intéresse à moi, me désire », etc., je n’arrive pas encore à le comprendre), qui m’éloigne de ce qui est réellement. Je sens bien qu’apprendre de moi et des autres, de la réalité, c’est mettre fin à ce décalage, le supprimer. Il est donc nécessaire que je me connaisse, me fasse plaisir, prenne goût de moi-même, écoute ma nature, pour me débarrasser peu à peu de toutes ces couches de brouillard qui masquent ce qui est : aller vers le réel, c'est briser la glace (expression que Bernard avait utilisée lorsque nous parlions du plaisir sexuel, et dont je me suis souvenu hier (mémoire émotionnelle probablement) en écrivant ces notes).

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Message  PH Lun 19 Jan - 19:37

Bjr,
Il y a une idée centrale à ce que vous constatez, celle de la considération intérieure.
Quand vous dites, par exemple, en parlant des autres "...puisqu’ils ne connaissent rien de moi" c'est sans doute vrai. Mais en même temps, ces autres me renvoient une image de moi-même que je n'ai pas. Aussi imparfaite qu'elle soit j'ai bien du mal à la recevoir. La vie ordinaire ne me facilite pas la tâche car je crois, à tort ou à raison, que cette vision que les autres ont de moi est surchargée d'un jugement (considération). Dans un travail de groupe ce sera différent, la notion de jugement étant beaucoup plus atténuée, voire inexistante, ne serait-ce que par la présence d'une personne plus avancée qui "régule" (on peut voir ici l'analogie avec mon "monde intérieur")
En fait tant que je suis en prise dans ce jeu de forces, que je me projette comme vous le dites si bien, la partie semble jouée, et à mon désavantage.
Une indication me parait intéressante, c'est de se mettre à la place de l'autre. Non pas dans le but unique de le "comprendre" mais également afin d'avoir un autre point de vue, le sien, mais sur moi vu de l'extérieur. Et peut être "voir" ainsi ce qui est la cause, chez moi, de l'image que l'autre me renvoie de moi-même.

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Message  thierry Lun 19 Jan - 20:14

"Il me semble qu'un de mes personnages ne veut pas que je me fasse plaisir car croit (croyance) que je ne le mérite pas. C’est un personnage qui donc me détruit car il me croit responsable des foudres de mes parents."
Non je ne crois pas.
Il s'agit d'emotion refoulees d'incomprehensions, de croyances ou d'oubli de toi.
Les personnages ne sont pas directement de tes souffrances ou meme a leur origine.
Quand tu t'occupes de tes souffrances, tu vois mieux les personnages qui vivent a cote ou avec, c'est pas pareil.
Ton desequilibre et toutes tes peurs, font partie de l'eloignement de ce que tu es, mais beaucoup
en souffrance c'est a dire avec le systeme nerveux.
Le personnage est "la forme" que" lui donne" ton systeme nerveux mais pas lui.
Ceux qui souffre peu, on autant de personnage que toi.
La plupart des personnage sont en rapport avec les apparences que tu assimilent a toi, et que tu donnent aux autres pour t'assimiler aux autres.
Ils peuvent etre aussi, une reponse aux croyances (gloire etc...)
Il y aurait beaucoup a dire sur les personnages en general "ils embrassent" tout ce qui ne vient pas de ton coeur, mais ils ne possedent aucunes de tes douleurs.
Ils sont simplement des formes de tout ce qui n'est pas toi, avec des caracteristiques
individuels propres, lors des situations precises, ou les memes techniques insconscientes ou psychologique devront etre jouées et mis en place dans un endroit bien precis (au bureau si c'est ton travail, etc.).

Le desequilibre cree un etat propice a la maladie, et il est tres probable quu ça se reproche d'une auto destruction, mais elle est mis en place par ta nature
car le desequilibre c'est en fait une soummission de ta nature fasse a une incomprehension tres souvent culturelle (la reaction, heurt entre ta nature et ta culture, la tienne ou celel des autres)

"mais aussi un autre, qui n’aime pas le rôle d’enfant, de passif, que je continue à jouer encore pour gagner l’amour de mes parents et par peur de les perdre, par culpabilité, alors que je suis adulte, donc n’ai pas à jouer ce rôle qui m’est contre nature et qui n'a aucune raison réelle d'être."
ici ce n'est pas un personnage c'est ta nature qui te pousse !
l'adulte avec toute sa force refuse d'etre encore assujetti par des imcomprehension ou des "emotion de rappel traumatisants" de celui qui fut un enfant, l'adulte veut aller de l'avant et est plein de force.
Ta nature d'etre a travers ton appareil reproducteur bouscule tout ça.

"Je remarque par moments, même si ça reste peu conscient, que ce personnage se « projette » chez les autres – proches ou inconnus – qui lorsqu’ils sont violents, je crois qu’ils me reprochent de ne pas m’être fait comprendre par mes parents, ce qui n’est bien entendu pas la réalité – puisqu’ils ne connaissent rien de moi."
ici d'apres ce que j'ai vecu dans le travail il semblerait que tu es peur que les autres voient ton personnage et pour le depasser tu le laisses prendre une tres grande part de toi, pour te mettre en boule (en colere).
c'est un refoulement par rappel de ton personnage, le stimulis etant les autres.

"vaut aussi pour le plaisir sexuel, car je suis encore en gros décalage entre ce que les filles sont, pensent, sentent – ce qui est – et le rôle que, inconsciemment, je leur fais jouer, les pensées que je crois qu’elles ont à telle et telle seconde – croyances (dont je ne sens pas bien encore l’origine). Je suis incapable de concevoir réellement, c’est-à-dire de sentir et de voir dans toute sa réalité, que les filles sont attirées par les hommes, les désirent, puissent me désirer réellement. "
ton energie pour le sexe il me semble n'ait pas assez utilisee, cette energie sert donc aux personnages et refoulement, teintee tres fortement d'une envie sexuelle, il est donc normale qu'en relation avec une fille tu crains encore plus tes problemes, a tel point qu'il te reste plus assez "d'energie saine" pour mieux la sentir et donc la comprendre.
a verifier aussi
tu refoule aussi par transfert sexuel mais avec la souffrance du refoulement, ton desir sexuel.

Je suis venu a bout de ma culpabilite aussi grace aux prises de consciences comme les tiennes, mais aussi au contact de "gens neutres" , simple et sympa qui me font moins reagir a mes problemes.
en reagissant moins a tes problemes grace au contact de gens "plus sures" tu disposera davantage d'energie.
De plus cette recreation et l'emotion qu'elle te procurera avec ta tres forte sensibilite, te permettra de sentir quand ta souffrance revient et ainsi mieux voir les stimulis qui contribue a ce qu'elle revienne, ils sont tres nombreux tu sais.
C'est en augmentant aussi les durees des etats de moindre souffrances que tu pourras obtenir des moments de conscience ou de neutralite interieure, propre a la comprehension du reste et meme par le rappel de soi, consideration exterieure, ou avoir une forte emotion vis a vis d'une personne qui te fout la paix.
Tout ceci est propice au detachement non pas de tes problemes mais indirectement des stimulis qui te renvoi a tes problemes et epuise tes energies.

(La consideration exterieur peut beaucoup t'aider) tres bon exercice de Gurdjieff.
Grace a tes etudes elle est tres active, ainsi tu progresses...

Ta nature dans l'etat actuel "bouscule tes resultats" et les precipitent beaucoup trop vite parfois.
Diminue son inpact en creant des activites physiques et sexuels, en creant egalement des contacts avec des personnes simples et neutres.

Prends conscience mais surtout peu a peu, accepte les message du centre emotionnel.

Apprends a moins reagir à une prise de conscience.

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