Que nous veut la terre ? Et comment les hommes se debrouillent avec ?

Beaucoup posent la question, beaucoup la fuit, d'autres esperent ...

Celui qui se pose la question doit etre sincere dans ses observations de tous les jours, au quotidien partout et a tout moment.
Il y a dans la journée d'un homme (sens generique, homme ou femme) tout ce qui le ramene a l'obligation de servir la terre.
On peut croire "y echapper" quelques heures en s'occupant ou en s'oubliant de la tete au pied.
Au quotidien il y a besoin de manger (transformer la vie), aller au petit coin (ensemenser la vie), se reproduire (participer a sa continuité). Si il y a culture, les pensees satisfaisantes ou negatives tantot que l'on espere mieux vivre ou que l'on craint de ne pas pouvoir.

Dans la possession c'est plus difficile a reperer car en tenant au bien (materiel), ou s'assujetti automatiquement a une nouvelle peur, celle de la perte de la possession. Ce cote double tranchant est lie au materialisme, l'homme séloignant davantage en refoulant deux nouvelles peurs (possession/perte).
Plus ce materialisme grandit dans une société, plus la complication entre les hommes s'installe ; car il ne s'agira plus de comprendre son prochain à partir de ses actes/merites", mais à le voir a travers son propre assujetissemnt au materiel ; si vous possedez
vous serez a meme de lui reprocher qu'il ne possede pas comme vous ou craindre que ce soit le cas.
Ou encore, vous craindrez aussi de perdre ce que vous avez, et donc aux yeux des autres, refoulez davantage vous meme a travers cette peur du manque d'avoir et d'apparaitre.

Le materialisme eloigne l'homme du merite a rester en vie, ou a tout faire pour mieux jouir par le transfert, au lieu de rester au stade naturel de se sentir lui meme dans son role primitif de chasseur/chassé.

Le transfert sexuel, crée par le materialisme se traduit par des nevroses culturelles ideologiques de perte ou de gachis.
Cela devient l'ideologie masochiste de plus pouvoir se sentir. Ainsi de croire ou de ne pas croire de meriter assez que l'on a, la reaction de tout vouloir redistribuer etc, par ; le conditionnemnt que produit le fait d'etre juge pour ses biens assujetti à l'apparence.

Si vous restez dans l'apparat (insconsciemment), vous n'etes plus participant de votre survie. Vous ne vous defendez plus, mais vous defendez ce dont vous tenez par la possession ou plus loin encore par l'apparence, donc la croyance.

Le materialisme est en fait, en regardant de plus haut les choses, une reaction contre son corps et sa dependance a la terre.
Il contribuera par ses nouvelles dependances generees, a creer de la pollution.
Vengeance de l'homme qui s'est complique pour reagir en quelque sorte a sa position d'homme sur terre.
Les ideologies de masse recuperent ces etres la ou ils en sont, car celui qui ne tient plus a lui meme, ne tient plus a son histoire, ses racines, sa terre.
De plus par son manque ou besoin, finit par hair son prochain, et ce faisant, charge plus facilement les politiques gouverner ses relations et son existence.

Noter aussi que ce materialisme et sa dependance peut aussi se traduire par un besoin d'une fausse spiritualite (qui n'est pas combattue par l'idéologie marxiste existante du moment puisque qu'elle la sert egalement).
Cette "fausse spiritualité" prone le bien etre sans comprehension aucune de sa propre position sur terre, de la terre et de son prochain. Expliquant que tout ce qui fait un homme ou traduit ses actes est explicable par de toutes nouvelles explications cachées pas encore prouvées (ainsi elle coute plus chere si vous souhaitez les decouvrir), a mi-parcours entre le divin et la terre.
Dans certains cas, elle pousseront les "insatisfaites" de la gente masculine (certaines ont de bonne raisons d'ailleurs...), a proner un pseudo detachement du sexe.
Elles reagiront ainsi a leur propre masochiste en s'astreignant, en temps et en heures inombrables, aux techniques spirituelles qui ne leur apporteront souvent pas grand chose, ou au pire, un espoir d'un droit automatique et acquis au spirituel.
Elles reagiront ainsi a leur propre sadisme pour propager cette croyance, contre vent et marée.

Il est a noter ici que, mal parler de quelque chose de vrai fait fuir du vrai parfois d'une façon definitive.
Gurdjieff en parlait d'ailleurs (au sujet ce ceux qui commencaient a flirter avec le travail, mais qui ne devait en parler, car il ne pouvait pas bien en parler et risquait d'obtenir le contraire de leur effort en eloignant a vie, des hommes qui avaient pourtant quelque chose a y faire).
Ces ames en reaction a leur role sur terre ne comprendront jamais que l'eloignement de leur position sur terre est a l'origine de leur recherche de leur fausse spiritualite.
Et que ne comprenant pas le besoin de "culture" ou de "faux spirituel" pour moins
souffrir de la brutalite de la nature ou en creant le bien/le mal, la quete du spirituel ici ne peut commencer ou aboutir car la cause de sa recherche n'a jamais été spirituel.

Le spirituel doit, avant d'etre "emprunté, etre admis comme réel par le doute vrai, qui lui-meme est la consequence de l'effacement conscient de tout ce qui n'est pas de soi et a été découvert par un travail qui a commence bien avant toute idée du spirituel !

..petit a petit par l'effacement ce qui n'est pas de soi, on obtient un vrai doute permanent et en toute chose sur soi.
Je l'appelerai le vrai doute ou le "doute scientifique".
Sans son obtention, ce n'est pa la peine de chercher ou de poursuivre c'est perdu d'avance !
C'est pourquoi avant le spirituel il y a la connaissance humaine,elle cree en soi l'outil indispensable : "le vrai doute", générée par l"effacement de ce qui n'est pas de nous, donc ce qui est pris gratuitement par chaque terrien (croyance, pensée, apparences, etc.)
Ce doute scientifique est le seul capable a partir de l'insastifaction (qui en est le moteur), de nous tourner peu a peu vers la partie cachee de l'etre.
On devient scientifique dans le travail sur soi, car l'effacement de ce qui n'est pas de nous, est compliqué, repetitif, extrement rigoureux, applique, precis etc. et ceux durant des annees.
Un esprit scientifique se degagera immanquablement du fait de ce cheminement.
Il crée aussi dans sa propre consctruction d'un travail sur soi, "la rigueur" .
On apprend ainsi a agir presque partout, avec sa conscience et sa comprehension, a "se suivre" par le developpement peu a peu de son sentir, en vérité à de moins en moins le perturber.

La "perte consciente" de ce qui n'est pas de soi, mene a l'etape de la connaissance humaine, par ce qui a ete difficilement trouve, retrouve, comprit, puis oublie..puis retrouvee, ...puis en reaction.. puis en conscience, enfin "vu" et donc pouvant "etre libere" de soi.
On se souvient ensuite tres bien dans son sentir (meme si ce n'est plus precisement dans les faits par son intellect ou par ses memoires), de l'experience subjective (crée par toutes ses etapes), qui nous suivra partout apres dans le spirituel.
Elle nous permettra de pas perdre de temps en risquant de retourner en arriere et egalement de travailler de plus en plus dans la profondeur, en gardant grace a son experience les pieds sur terre (ceci, en recreant dans certaines conditions des moments d'insconscience voulus et acceptés pour son repos ou son travail) ou encore, pour moins faire reagir les insconscients par exemple.

Vous remarquerez qu'ici le spirituel est capable de rendre insconscient (transitoirement) ce qui a ete mise en conscience, meme a partir de ses memoires.

Donc l'homme spirituel reste homme sur terre !

Un maitre (celui qui a le doute objectif, et le fil de la comprehension humaine non rompu avec celui de la comprehension spirituelle), voit celui qui doit, celui qui peut ou celui qui ne peut pas travailler a travers ce que je viens d'expliquer et que je precise :

- Celui qui doit travailler (il n'a pas le choix) a des souffrances incommensurables passés ou présentes, ces dernieres peuvent le faire reagir aussi a la proposition ou l'idee de travail. Mais il possede egalement de part son etre qui continuera a evoluer dans cette incarnation, des capacites de recherches de comprehension.
Il est vu par le maitre ou "scientifique de soi", comme un eleve qui peut apprendre de la science humaine et spirituelle.

- Celui qui peut travailler (il a le choix) a les memes caracteristiques resumes plus haut, mais "plus endormies", moins "apparentes" (il pourra meme les utiliser dans la culture et devenir un professeur emerite ..). Il sera plus ou moins insatisfait, sans avoir des douleurs aussi grandes que dans le premier cas. Il pourra y aller ... mais n'ira pas automatiquement.

- Celui qui ne peut travailler, n'a ni les "premisses de capacite" d'un scientifique, ni d' insastisfactions en comparaison avec le travail (c'est a dire des douleurs qui nourriraient son insatifastion qui a son tour aiguiserait ses ses capacités a chercher ou a trouver le travail).
Il est tres "commun" a tous les hommes insconscients, pouvant etre ainsi et souvent bien vu et bien insere dans toutes les spheres humaines.
Il peut lui aussi dans certains cas passer par de terribles souffrances ("celui-la fera pleurer les maitres") mais restera eloigné de toutes possibilites de travail par le peu d'etre de lui meme
Cultivé il sera bourre de croyances, d'ideologie, de psychologie avec une forte prédominance d'un seul centre (souvent intellectuel) et si il est pas cultive il sera tres fortement violent ou victime.

Un bon scientifique de la connaissance du réelle peut donc donc a travers de veritables choses, ici decrites, voir "qui" doit, "qui" peut, ou "qui" ne pourra jamais y aller.

Alors, pourquoi la profession de scientifique du reel n'existe pas ?
Pourquoi la reconnaissance d'un homme elevé vers lui meme ne peut avoir une reconnaissance de statut comme n'importe quel professeur, puisque les outils pour arriver la ou il est, pour enseigner, pour voir qui peuvent etre enseigner existent et sont mesurables ?
Tout comme la connaissance peut etre mesurée puisqu'elle peut etre transmise.

Tout simplement... parce la terre interdit cette connaissance, et comme elle est tres occupée, seuls, quelqu'uns (et grace a leur barraka = incarnations passées), peuvent passer la "petite porte" de la connaissance sans que la terre ne s'en apercoive....
Cela rejoint aussi ce que j'ai dit tout au debut, l'homme est occupe a servir la terre, et quand bien meme il se refuse a le faire par reaction, il créera une culture polluante.
Il lui restera alors comme seule solution (afin d'essayer de lui échapper dans le futur), de devenir le plus conscient possible.

De plus une culture apres son apogée vers son déclin minimise au maximum l'individu.
Elle pense en moyenne et en généralités et fait taire tout ce qui se trouve dans ses marges.

thierry