Conversation (2 août)

De : _Regbar_ (Message d'origine) Envoyé : 07/08/2008 01:00
Bonjour à tous,



Je publie sur ce sujet quelques notes que j’ai prises il y a quelques jours suite à un entretien avec Thierry (mes excuses pour quelques bribes de mots que je n’ai pas pu reprendre dans mes notes) :



« La partie assujettie à la Terre de l’être, est le corps humain. Le corps humain est influencé par les parties mécaniques et terriennes, parties dont l’énergie peut être récupérée par l’être en mettant leur conscience au niveau de ces parties mécaniques. En agissant sur la conscience pleine et entière de cette partie mécanique, de la mécanicité de l’homme sur Terre et de toutes les énergies auxquelles il est soumis à la Terre (…) la conscience peut récupérer ces énergies pour qu’elles redeviennent maitrisables par l’être, ce retour d’énergie ne s’obtient que par la conscience, par la compréhension immédiate et simultanée d’un bout de bois…



Si tu es un bout de bois, tu dois prendre conscience d’être ce bout de bois, ensuite cet être prendra conscience qu’il est autre chose qu’un bout de bois. Il pourra alors agir en pleine conscience sur différents mondes et sur la Terre. La conscience permet d’agir sur cette mécanicité afin de récupérer cette énergie source, afin de la faire revenir à l’être. La conscience est la m(…) de (…) à travers ce qu’il est, et à travers sa partie humaine. La partie de l’être permet à l’homme d’agir sur des plans différents en conscience sur ce qui l’entoure. Les fleurs peuvent discuter à ce moment là avec lui.



La non perturbation de son être est la récompense de l’action de son être sur la conscience. La Terre a coupé l’homme de sa partie consciente, d’où la création de l’inconscient. Cette forme inconsciente de l’être est donc soumise à la nature sans conscience. La reconnaissance de son être, de la partie terrienne de son être, ne peut se faire qu’avec l’intervention de l’action de son être sur cette partie terrienne. C’est pourquoi il ne peut y avoir d’autre but, pour retourner à l’Absolu, que celui de se s… à ce qui est, et peu à peu à la conscience qui nous traverse et que la Terre nous condamne à ne pas regarder.



Dans des cas, il est impossible de retrouver l’énergie (…) sur Terre, si cette dernière a perdu toute substance d’être ; cette énergie donc recyclée, servira donc uniquement la Terre. La répétition, l’uniformisation, de notre société repose sur cette incapacité à être, donc à se libérer de son état terrien. Le but final du travail sur soi ne peut être que de laisser exister en soi ce que l’être nous montre : ne plus perturber son être doit être une règle pour récupérer la partie de son être assujettie à la Terre, en ramenant au même niveau de conscience la partie terrienne à la partie étrique.



C’est pourquoi ne pas être soi-même, c’est ne pas servir son être, et même le soumettre davantage de ce qu’il en reste à la Terre. C’est pourquoi ce dernier peut quitter un corps qui ne le sert plus. Ainsi existent des êtres qui ne sont plus que chair et sang. La conscience appartient à l’être, l’être terrien n’est que le véhicule de cette conscience, à lui de la laisser agir ou non.



Le parcours de la quatrième voie, et donc le travail avec ses trois centres simultanés, peut commencer seulement quand l’homme maitrise et connait ses réactions, ainsi que celle des autres en lui-même. Le travail de ses centres n’est en aucun cas lié à la Terre, il ne peut se faire qu’à travers la compréhension terrienne et non terrienne. On peut alors parler de spiritualité. Car le caché (au-delà) agit sur le visible (terrien). Ce n’est pas à l’homme de parler de la spiritualité, c’est à la spiritualité de parler aux hommes, de s’exprimer à travers ces derniers. La conscience, c’est l’être dans sa partie non perturbée qui s’exprime dans la chose à rendre consciente.



L’explication de l’égo, c’est ce qui fait peur quand les gens sentent qu’ils ne sont pas eux-mêmes, c’est le bas-peuple qui ayant peu conscience d’être habité par tout et n’importe quoi, pense qu’il est habité par une seule chose qui n’est pas de lui. L’égo est la réaction bêtate à la sensation de ce que l’on sent n’être pas de soi, très inconsciemment. L’inconscience soumet l’homme en permanence à ce qui n’est pas de lui, et lui fait jouer sans arrêt des actes pour servir la Terre en réaction à lui-même. Ainsi il ne peut être question que d’un personnage qui suffirait à jouer tous ces actes, mais de plusieurs.



L’égo est le résultat d’une réaction, d’un refoulement de base on va dire, qui s’exprime plus en vérité par le regret, le mal jouir, que par le souci de voir qu’on jouit, que l’on est soumis à la jouissance. Cette explication de l’égo est donc soumise à un regret, à une insatisfaction trop petite pour relever les parties jouées dans la vie, qui sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit. La découverte de l’égo est encore liée à la réaction, et pas assez à l’insatisfaction. L’égo permet de jouir sur de petites sensations de vérité, d’échapper momentanément à la jouissance pour y voir sa plus pleine contrainte exécuté en dehors de soi-même. »