L'amour, la foi et l'esperance ont-elles une sensation physique identique ?

De : obivatel38 (Message d'origine) Envoyé : 16/08/2005 11:15
salut

ces trois impulsions différentes à l'origine, ont elles une sensation physique identique ?
ces impulsions pour être "normales" ou doivent elles prendre l'énergie en soi ?
y a t il un travail préparatoire à leur naissance ou sont elles déjà là sans qu'on les voient ?

Bonjour Obivatel, Bonjour aussi à Ritch (j'ai oublie de vous saluer aussi dans nos posts sur les defauts)

Reponse de Mr BR (retranscrite par votre serviteur)

L'amour, la partie a peine visible de l'immense realite qui nous reste "inconsciente", est presque toujours confondu avec la sentimentalite.

Ajout personelle***

(rappel : le sentiment est une fonction naturelle utilisee pour proteger la vie mais qui, coloree par la culture, est souvent exageree et se traduit assez souvent dans l'homme, par une sensibilite nerveuse).

Fin ajout***

La foi, base de la Culture, s'oppose, progressivement et davantage avec le temps à la Nature (la foi en Dieu est differente du "desir" de se connaitre).

L'esperance, correspont à la jouissance dans la Nature.

Elle est, dans le cadre intellectuel, la source de l'acceptation commune des aleas multiformes de la vie.



BR

Bonjour à tous !


Thierrydu23 a écrit :

« Reponse de Mr BR (retranscrite par votre serviteur)
L'amour, la partie a peine visible de l'immense realite qui nous reste "inconsciente", est presque toujours confondu avec la sentimentalite. »



Je me dis souvent que l'amour, tel qu'il est connu dans notre société (je parle de la société française et de la société occidentale de manière générale) n'est qu'une maladie : c'est une faiblesse, qui n'a rien à voir avec le véritable amour (j'entends par véritable amour, l'amour désintéressé des hommes qui m'entourent, aimer l'autre comme moi-même, parce que je sais qu'il est un homme comme moi, que nous sommes tous des hommes, et que nous allons tous mourir un jour, et que nous sommes donc tous dans le même bateau).

J'ai l'impression que cet « amour » que les hommes connaissent, que je mettrai entre guillemets, et que les hommes évoquent par le terme « tomber amoureux », est encore plus présent dans les sociétés occidentales que dans les autres sociétés (asiatiques, africaines notamment), peut-être parce que les Occidentaux ne manquent pas une occasion d'aller au cinéma . Peut-être est-ce parce que les Asiatiques et les Africains sont un peu moins éloignés de la Nature que le sont les Occidentaux ? (même si tous les Hommes sont très éloignés de la Nature). Mais cet « amour » existe partout sur Terre et n'est que faiblesse et enfantillage, et plonge ses racines dans la culture. Suis-je dans le vrai ?



Thierrydu23 a écrit :

« Reponse de Mr BR (retranscrite par votre serviteur) :

La foi, base de la Culture, s'oppose, progressivement et davantage avec le temps à la Nature (la foi en Dieu est differente du "desir" de se connaitre). »



Je voudrais ajouter quelque chose sur la foi. La foi me semble importante dans le travail sur soi. Quand on ne sait pas où on va, que l'on a besoin de quelqu'un pour nous guider dans le travail, pour nous dire comment mener ce travail sur soi, il est important d'avoir confiance en cette personne, et de faire tout ce qu'elle me dit, en renconçant, dans un premier temps, à mes propres inclinations, à mes propres opinions.

Cette foi peut naître d'un signe, d'une expérience personnelle intérieure très brève, qui prouve que quelque chose d'autre existe sur Terre, qu'une autre vie est possible ici sur Terre. Et cette expérience intérieure très brève, qui ne dure que quelques secondes, peut me prouver que si je persiste à travailler sur moi-même, en continuant à suivre les conseils de mon guide, je verrai peut-être un jour le bout du tunnel. Et les jours où je suis découragé, que je trouve le travail sur soi trop difficile, le rappel de ces expériences intérieures peuvent me donner le courage de continuer, si difficile que ce soit. La Foi est donc importante dans le travail, parce qu'elle donne de la force.