Conversation MSN (premier mai)

De : _Regbar_ (Message d'origine) Envoyé : 04/05/2008 19:19
T ; Tu as repris tes écris, la ligne directrice a changé ?

R : Je disais que ton dernier e-mail m'avait fait beaucoup de bien, une grosse énergie qui circule.

T : Que tu ressentes ça c’est bien.

R : Non par repris mes écrits encore. Mais la nuit des bribes de mémoires me reviennent.

T : Ta sensibilité te rapprochera de ton centre émotionnel grâce à la sensation

R : Oui, sans doute.

J’ai récupéré le livre de Ouspensky si tu veux que nous travaillions dessus un jour…

T : Fragments, oui bien sur. Utilise l'index, ne le lit pas en entier obligatoirement.

R : Je viens de le récupérer, je ne l'avais plus depuis neuf mois.

Oui je me souviens de ce conseil.

T : Ah oui ok, je ne veux pas d’un nouvel Ouspensky, sauf si tu te fais crucifier

R : Moi non plus :-D […]

A la lecture de tes derniers messages sur le forum, je trouve que de plus en plus, c'est du lourd. J'ai l'impression que tu progresses beaucoup en ce moment, ou alors je progresse et suis donc plus réceptif, ce qui est possible aussi.

T : Oui les deux. Sinon tu ne me dirais pas ça, toi aussi tu progresses sur tes problèmes .

R : Sans doute. Ton dernier message est de haut niveau je trouve mais peu le comprendront à mon avis.

T : Merci. Oui certes. Je le pense aussi.

R : C'est bien je suis heureux pour toi.

T : Pas de considération avant le mariage

R : Mdr

T : Considération extérieure. Fie toi a ton cœur. Pas à la grosseur supposée de celui des autres.

R : J'essaie.

T : Oui c’est bien. Je disais donc que pour bien commencer, il faut s'occuper de son inconscient d’une façon moins inconsciente, là est tout le travail pendant plusieurs années. C’est pourquoi il ne s’agit pas de s'enseigner mais au contraire à ne plus s'enseigner le faux.

R : J’avais pris des notes là-dessus. Le changement est rapide. Ce qui est long, c’est de se débarrasser de tout ce qui empêche de changer. Il est donc nécessaire de d’abord me préoccuper de ce qui m’empêche d’être moi-même. C’est la raison pour laquelle il est plus facile de travailler parmi les autres. Nous vivons dans un monde faux, ce qui explique que pour voir le vrai... ...il faut d’abord se préoccuper de ce qui est faux, de le voir en soi (notes)

T : C’est pourquoi tu es maussade. Car le départ, les dix premières années c’est comme un tâtonnement. Tu dois bien comprendre que la vérité commence a se montrer quand toi tu commence a y ressembler. La neutralité et la maîtrise de tes réactions, et le rappel de soi. C’est une mauvaise soupe d'un mauvais cuisinier mais faut passer par là.

R : Oui c'est le début je ne suis qu'au stade de la réaction.

T : Non pourquoi tu dis ça, faut être précis, tu éteins difficilement tes réactions, car tu ne les vois pas encore bien toutes, et tu n’a pas trouvé la maîtrise pour chacune.

R : Loin s'en faut.

T : Parle moi d'un de tes réactions et je te dirai tout ce que tu veux savoir. « L'insatisfaction doit etre tourne ver le travail et non pas vers ton masochisme ». Mais c’est vrai que c’est difficile pour toi, car ça fait lontemps qu’on ne s’est pas vu.

Je comprends. Seul peu est possible. C’est pourquoi tu dois écrire.

R : Oui je vais reprendre.

T : Oui. Ton écrit vers ton passé va évoluer vers ton travail. Ses résultats, ça ne sera plu du passe historique mais des résultats de ton histoire.

R : Il y a sans doute des choses qui vont remonter car j'ai fait une longue pause.

T : C'est ce vers à quoi je veux t’amener, préviens-moi quand tu sera sur cette nouvelle ligne directrice. Le début d’analyse comme dit Gurdjieff passe par une longue, un long enregistrement d'observation et de flash conscient.

R : Oui je vais essayer de reprendre au plus vite et plus sérieusement. Des photos comme il disait.

T : C’est quelqu’un qui n’a pas lu Gurdjieff depuis des années qui te dit ça. Tu peux avoir confiance.

R : Oui je sais, je l'avais écris aussi.

T : Ça t'aidera. Bah dit que je suis gateux et que je me répète. Il faut te répéter, c’est normal, beaucoup de répétition sont indispensable avant de jouer son rôle. C’est comme au théâtre, donc un guide te répètera beaucoup. Tu oublierais ce qui faut comprendre.

R : Oui. Normal de répéter sinon j'oublierai. Il y a plein de trucs que tu répètes, que Bernard aussi me répétait.

T : Car tu sens qu'il faut comprendre mai tu as pas encore trouvé quoi comprendre ?

Rajoute da notes écrites, tes observations de toi, quand tu donnes tes cours ou même que tu frôles les autres.

R : Oui je vais essayer de faire ça.

T : L'homme ordinaire est bourré de trucs qui lui appartiennent pas, et quand on lui demande quelque chose il vient les poches vides.

R : Des fois il y a des flashs je me souviens de certaines choses que tu disais ou Bernard que j'avais oublié puis je m'en ressouviens d'un coup.

T : C’est la compréhension c que tu me dis là. Tu retrouves une compréhension de quelque chose d'oubliée

R : Oui c'est ça.

T : Que l'on peut oublie ce que l'on comprend mais on le comprend toujours.

R : Oui la mémoire émotionnelle ?

T : Note bien ceci sur mon site.

R : Une chose comprise l'est définitivement.

T : Ça peut être une compréhension de quelque chose qui s'est trouve dans la mémoire émotionnelle.

R : Oui.

T : Ou même une pensée qui par un acte dans l'expérience t’a fait enregistré un fait dan ton émotionnel. Beaucoup d'origine possible, là c’est le passage de l'intellect à l'émotionnel. justement par l'acquisition par l'expérience dans les trois centres.

R : Je sais pas pourquoi ces derniers joues je me suis souvenu de certaines phrases de Bernard que j'avais oublié, c'est curieux, c'est exactement ce que tu décris.

T : Oui c’est pas par hasard

R : C'est comme une longue ligne que je retrouve par moments.

T : Medium et conscient je vais finir sur le bûcher de mon site. Même ce dont nous discutons peut intéresser les gens sur le site et ailleurs, car on se trompe de la même façon mai comme on se trompe sans arrêt donc on a du mal a réunir ses tromperies communes…

T : T'est sûr. Sinon le livre avec C. ? Ca portera sur quoi ?

T : Le livre devrait porter sur la connaissance des humains, car en fait ces derniers sont des parfaits extra terrestres. d'eux-mêmes et des autres, jamais il ne seront plus incompris. Ils veulent une preuve de présence extra terrestre. Qu'il sortent de chez eu il en verront partout...

R : lol. Oui ils sont tous faux. Mais en même temps ils n'ont pas d'autre choix.

T : L'homme n'est pas qu'humain, c’est pourquoi on l'appelle l'être humain. Il est aussi humain mais aussi être. Tu vois les gens disent être humain sans sentir en eux de quoi il parlent. Des vrais martiens. Ils sont tous pas eux-mêmes. Mais peu importe eux : c’est toi qui compte. Mais c’est bien de constater comment sont les autres.

R : C'est déjà un début de preuve du changement.

De toutes façon on ne peut s'aider que soi même.

T : Ça permet de s'oublier soi même et de se voir soi même chez les autres, on peut aider peu les autres – sauf à devenir meilleur.

Tu veux aider à quoi faire ?

R : Donc commencer par soi c'est sûr.

T : Aider oui mais aider pourquoi ? C’est ça qui doit être ta question : « et pourquoi je veux aider moi ? » Telle doit être ta question, là c'est du travail sur soi. Et je peu te donner des milliers de raisons à ce que tu veuilles le faire mais toi tu dois venir avec tes raisons à toi. Je peux pas faire tout le boulot à ta place mais je t’aide a déchiffrer.

R : Oui je comprends bien sûr c'est à moi de le faire.

T : Pour que la prochaine foi que tu viennes avec le faux utile à ton travail en toi même

R : Pour monter une marche non ?

Mais je veux aider qui moi ?

T : On commence par faire du ménage. L'escalier c’est pas tout de suite, tu as l'esprit fonctionnaire. Non pourquoi toi tu veux aider les autres ?

R : J'en suis sûrement loin oui lol

T : Car tu me parlais plus haut d'aider. Si tu ressens le besoin d'aider. Pourquoi ne te poses-tu pas la question ?

R : Tu parlais d'aider, je crois que je veux aider mon frère.

T : Voila excellent.

R : Sans doute parce que je crois qu'ils peuvent changer.

T : Tu te le représentes aussi comme une personne à aider.

R : Sans aucun doute oui.

T : Car toi tu as besoin d’être aidé et tu es embarrassé que ton frère n'en réclame pas le besoin.

R : Oui je voulais t'en parler d'ailleurs.

Ca me pèse un peu.

T : Petite culpabilité sentimentale.

R : Oui c'est ça.

T : Oui il te ressemble et il t’aime bien. Tu a beaucoup de frère autour de toi tu sais.

R : Il ne le réclame pas, il semble pas intéressé par l'enseignement, je lui en ai touché deux mots.

T : Voilà, bonne expérience.

Fais pas ça avec les filles sinon tu vas devenir homo, c qui est pas un mal. Mais moi je préfère passer par devant c’est plus court. Bon je plaisante.

R : Mais je culpabilise c'est malheureux

lol

T : Revenons à nos moutons.

Tu culpabilisera a chaque fois que tu aura pas le reconnaissance qu’il t’a manqué

R : La reconnaissance oui, j'en ai besoin.

Tu es passé par là toi aussi.

T : Oh oui.

Et mon manque de reconnaissance est encore énorme.

R :Tu avais le même sentiment de culpabilité pour ton frère ?

T : C’est ça quand on grandit avec quelque chose d’important en soi.

R : Manque de reconnaissance c'est normal oui.

T : On voudrait que tout le monde nous le montre avant de le voir nous même, c’est ça ton problème aussi. Mais il sera résolu en parti par le retour de tes élèves à qui tu enseignes ce que tu leur enseignes.

R : Oui, je me débrouille mieux cette année, c'est une bonne expérience.

Je comprends, n'empêche que c'est chiant, par exemple avec mon frère il voit que je change ça a l'air de l'emmerder, ça m'emmerde encore plus lol

T : Oui lui ça l’emmerde c’est normal. Car il commence à ne plus te reconnaître, et un jour il ne saura plus qui tu es et pourra même plus te demander que tu lui prêtes ta voiture lol

R : Mais bon ils sont tous fait à peu près pareil, ils réagissent tous de la même façon mais c'est difficile quand c'est un proche.

T : Oui mai là c'est ton refoulement.

R : Comme quoi c'est mieux de ne pas avoir beaucoup de proches comme ça on culpabilise moins de ses changements.

T : Aussi tu as été comme lui, et comme tu as peur d'être seul, tu veux jouer encore dans la même cour. Alors que tu changes assez pour voir la différence mais pas encore assez pour exister sans lui.

R : Je me crois responsable de son état, de sa situation.

T : Et trouver d'autres frères plus ressemblant à ton évolution propre même intellectuelle.

R : J’ai peur de me retrouver seul oui.

T : Oui mais tu es pas tout seul. Simplement tu ne sais pas encore bien chercher car tu as trop peur de te tromper car tu mélanges ce que tu es et ce que tu n’es pas.

Ça ta' embête pour ton frère, car tu es maintenant différent davantage.

R : Bah oui.

T : Et toi tu le sens bien qu'il va le sentir et ça vous fait chier tous les deux.

R : Exactement.

T : Joue le rôle qu'il veut que tu joues, redeviens le frère d’avant, tu verras c’est très rapide lol Sérieusement ça te permettra de voir tout ce que tu fais pour lui plaire, et ainsi voir tes refoulements très exactement.

R : C'est rapide mais ça me dégoûte lol

T : Bah oui mai quand on a une épine dans le pied avant de la retirer il faut la trouver.

R : Je vais essayer. Comme avec mes parents en somme.

T : Un refoulement c’est pareil je sais que je souffre mai je sais plus de quoi. Joue ton ancien rôle, passe du temps avec ton frère en conscience et tu verras tout ce que tu refoules de celui qu'il attend, donc de celui que tu étais avant. Il faut s’aider des autres aussi. Excellent exercice. C’est plus difficile que ta thèse.

R : Mais ça fait mal je te préviens. Puis tu le sais mieux que moi.

T : Voilà c’est ce que je disais.

R : Certainement oui plus difficile.

T : Oui, mais ton désir de te réveiller à toi-même et de résoudre tes problèmes familiaux doivent être plus fort. N’attends pas d’avoir ta thèse pour le faire.

« On s’endort mieux avec une thèse qu'avec le mal qu'on se donne pour la réussir » Note cela aussi.

R : J'ai commencé à le faire il y a deux ans environ. Je continue tant bien que mal.

T : C’est pourquoi tout le monde fait des études, c’est pour dormir sur un diplôme, c’est plu confortable que sur son ignorance.

R : Oui c'est sûr.

T : Oui, c’est long un refoulement. Fais de l'hypnose ericksonienne sur Paris, ça te fera faire un bon en avant, mais il faudra quelqu’un aussi à côté de toi pour te guider dans tout ce que tu as trouvé. Car tu serais capable de repartir avec le faux et son faux mode d’emploi.

R : Je vais essayer aussi bien que ce soit cher malheureusement et difficile de trouver celui qui a le don.

lol

T : Non, l'hypnose ça se sent, soit tu es en paix pour pouvoir parler et retourner dan ton passé, soit tu les pas, si tu les a pas, c’est que tu n’es pas hypnotisé, c’est très très simple.

R : Oui mais le temps de trouver le bon j'aurais peut-être fait trois ou quatre patriciens, c'est ça qui est chiant

T : Rien n'est chiant. Si moi un jour je reviens dans une réincarnation d'endormi et que j'ai besoin d'un bon hypnotiseur ericksonien et que je te demande une bonne adresse, comment veux-tu m’en donner une si tu ne t’es pas trompe toi, de praticien avant d’avoir trouvé le bon.

R : Je vais me renseigner. Je comprends.

T : J’espère que tu enregistres la conversation et que tu vas la publier car on se marre bien. Tu vois que les choses sérieuses peuvent faire rire. Apres pour les comprendre c’est autre chose, c’est pourquoi on préfère les comiques aux gourous. Les premiers on sait pourquoi on les paie mais pas les 2eme.

R : Mais c'est aussi douloureux forcément, Bernard utilisait beaucoup le sens de l'humour. Pour dédramatiser.

T : Oui exact. Rire oui.

R : Ca permet d'être moins en réaction ? Peut-être ?

T : Non pas exactement. Celui qui te fait rire, c’est que tu ne vois pas assez de quoi tu souffres, donc pour qu'il t’aide à le voir il te fait rire et ce faisant te fait reculer de et dans ta souffrance. Des fois quand on est trop près de sa souffrance on la voit mal et on en parle peu et souffre sans arrêt. Faut parfois la quitter pour la comprendre, c'est un peu comme la femme de sa vie.

R : C'est pour ça que Bernard te faisait aller manger une crêpe ensemble avant de parler comme tu me disais.

T : Exact. Ça me foutait en furie, mais après, après avoir avalé ma crêpe j'aimais mon maître car je lui étais reconnaissant et cet état permettait aussi de trouver quelqu’un avec moi à m'aimer. Et ainsi mieux travailler, et le bon dieu se mêlait a la partie.

R : Ça montre ceux qui doivent aller vers la connaissance

T : Car lui quand tu aimes il se pointe toujours, et donc tu reçois les bonnes informations si ton coeur est ouvert cher ami. Ça montre qu'il existe des gens qui y sont allé avant toi.

R : Aide toi et le ciel t’aidera.

T : Exact !!! Le Christ avait complètement raison !

R : Je me souviens que tu avais commenté cette phrase

T : Mais tu vois, il faut expliquer sa phrase. Sinon on reste catho, mais on n’utilise pas en soi la phrase du Christ pour son travail sur soi même.

R : Sinon rien à avoir avec tout ça, tu m'as parlé de jean Baptiste qui enseignait à Jésus. Mais difficile de trouver de la littérature.

T : Oui je m’en doute. Il allait plus loin que le Christ en conscience, tu vois qu'il faut remonter avant la Bible. Dans les enseignement esséniens de la réalité.

R : Pourquoi est-ce que c'est de la lecture utile ? Tout ce que l'on sait sur cette période tient sur un timbre poste apparemment.

T : Parce que il faut se rapprocher des sources de ceux qui enseignaient réellement la réalité, comme dans les temples d'Isis. Et parce qu'il existe toujours un auteur sincère pour en faire un livre

R : Moïse a été enseigné dans le temple d'Isis me disait Bernard

T : Oui

R : Mais n'était point un maître, Moïse. Selon Bernard.

T : Exact mais lui il s'est barré avec l'enseignement, et en a perdu en cours de route. Il est resté très intellectuel d’après Bernard, mai il a bien causé après : il a plu, bref comme un bon député a l’heure actuel et un prophète si le député fait un miracle, mais c’est rare lol. Surtout en République. Je plaisante. Que les Renseignements Généraux se rassurent. Je veux la révolution des âmes, eux ils risquent plus rien.

R : Lol sinon il existe les manuscrits de la mer morte (Qumrân) mais ils sont très chers, mais il y a beaucoup de textes anciens découverts à notre époque.

T : Connais pas.

R : Akimota parlait des écrits gnostiques je les ais à la maison – mais peu lus, c’est pourquoi je n’ai pas répondu.

T : Là c’est toi qui va m'apprendre c’est quoi gnostiques ?

R : Ils dateraient du deuxième troisième siècle. Retrouvés en 1945.

T : C’est intéressant

R : Une secte mais c'est différent de la bible apparemment.

T: Je le note.

R : Nag Hammadi la bibliotheque. Mais je ne sais pas s'il y a de bonnes choses, mais je trouve plus intéressant que la bible.

T : Oui il faut pas poser la question au livre, mais se poser la question et chercher la réponse partout, même dans les livres. Avec ce que j'ai dit tous les intellos vont se jeter dans la seine.

Procure toi tout ceci. Et lit.

R : Mais après difficile de faire la part du vrai et du faux, et les autorités qui doivent sûrement censuré.

Je vais essayer.

T : N'oublie pas que nous sommes dans un pays libre

R : Mdr

T : Et que tu pourras facilement être en garde a vue mais rassure toi c'est pour ta liberté.

R : Sinon sur ton dernier message j'ai retenu ce que tu dis sur la vieillesse.

T : Ah oui, pourquoi tu me trouve vieux ? lol Qu’en penses-tu ?

R : lol. Non mais Bernard me disait lui aussi que quelqu'un pouvait très bien s'éveiller seulement à partir de soixante ans. Ca peut aller très vite.

T : Oui d’abord pour se réveiller c’est long.

R : Je n'avais pas fait le rapprochement par rapport à la fonction de reproducteur.

T : Ensuite les conditions de la vieillesse son plus favorables, moi je progresse car je vis comme un vieux. Mdr !

R : Tu es moins matérialiste tu veux dire ?

T : C’est toujours la même chose. Ce que tu donnes en moins à la nature en énergie, tu peux le récupérer pour planter des tomates à ta retraite dans ton potager ou pour apprendre à être, comme la tomate l'a fait avant toi pour que tu puisses la manger.

R : Tu jouis moins intellectuellement des choses

T : Oui la jouissance est moindre, effectivement tu as le calbute plongeant comme la vue, mais tu es plus libre, c’'est pourquoi tu fais chier les jeunes qui courent derrière l'ovule quand tu te promènes avec ta vieille voiture. Une fois par mois […]

Oui je parlais l’autre fois de la nature. LA NATURE. Je dirai d'abord que pour s'y soumettre et s'en libérer, il faut atteindre sa haute conscience. Jamais tu pourras marchander ta libération avec la nature si tu es pas à son niveau. C’est est une image.

R : Tu m'avais dit qu'on ferait un post Nature effectivement.

T : Qui veut plutôt dire apprends quand ton gardien s’endort pour t’en libérer, même si il faut le surveiller 24h sur 24.

R : Tu en as parlé dans ton dernier message d'ailleurs, un peu.

T : Exact. Il y a dans le féminin une facilité à expliquer sa soumission naturelle en prenant sa nature pour le bon dieu qui est naturelle, mais chez les hommes c’est à mourir de rire. Quand il protége la coccinelle et qu'il écrase les fourmis

R : C'est d'ailleurs une phrase que je n'avais pas compris : « Il ne faut jamais être ennemi de son gardien même le plus proche et le plus virulent car lui seul est le lien vers l'extérieur et un lien vers l'extérieur peut un jour être utiliser pour préparer son évasion. »

Une culture finissante.

T : Oui exact celui qui te bat a plus de raison de le faire que celui qui te plain de t'être fait battre, note ceci aussi.

Oui bah une culture se finit toujours.

R : Je n'ai pas bien compris.

T : Il faut ne pas être dan le dernier wagon c’est tout, et attraper l'autre qui arrive en face.

Quoi tu as pas compris ?

R : Même s'il en restera peu.

T : Exact.

R : Oui, inversion des vraies valeurs quoi.

Pas compris « celui qui te bat a plus de raison de le faire que celui qui te plain de t'être fait battre »

T : Oui je veux dire que tu te trompes sur toi-même autant que toi-même sur ceux qui te trompent moins. Il faut parfois faire route avec un mauvais bagage pour bien apprendre à l’utiliser. Dans le non jugement tu croiseras plus d’imbécile car tu aimeras tout le monde comme une vieille femme sans enfant. Mais ça te permettra aussi de rencontrer des opportunités même avec le dernier des imbéciles.

R : Apprendre du faux avant d'aller dans le vrai.

T : Non aller partout !!! Je sais de quoi je parle avec mon agoraphobie.

R : Oui car on reste sur Terre.

T : Si tu continues à me répondre comme ça je te file ta thèse sans résister lol !!! Je plaisante. Il y a plusieurs choses dans ce que tu dis.

R : Je me souviens que tu avais bien insisté sur le fait de rester sur Terre avec son corps humain, etc.

T : Oui ok mais ça a pas de rapport avec ce que je dis plus hau t.

R : Même quand on est conscient, car on reste dans le faux en même temps que dans le vrai.

T : ouiiiiinnnnn

Attends pose une question à la fois, tu veux que je te réponde à quelle phrase ?

R : Il faut parfois faire route avec un mauvais bagage pour bien apprendre à l'utiliser.

T : Ah oui voila. C'est ce qui arrive à celui qui avance et qui progresse dans la réalité.

R : Ca veut dire apprendre du faux d'abord non ?

T : Non, même s’il faut apprendre du faux pour savoir du faux pour voir le vrai. « Il faut parfois faire route avec un mauvais bagages pour bien apprendre à l'utiliser. » Bon je t’explique car la on est paumé et y’a pas que nous.

Ça se rapproche du non jugement et de la non réaction, qui permet grâce à un effort dur et durable à attirer à soi les forces même qui ne sont pas dans de bonnes mains pour devancer ta progression. C’est une marque de reconnaissance aussi pour celui qui te guide à te faire avancer ou pas, selon le danger à que tu sois prêt ou non. Un élève pourra s'efforcer à moins réagir, mais il fera cet effort que face à ce qui le fait le plus réagir ! Cet effort énorme sur lui, lui permettra d'acquérir par avance desforces sur un niveau où il n’est pas encore. C 'est a dire le non jugement.

VOILA. Autre question ?

R : Et les forces qui ne sont pas dans de bonnes mains, tu penses à quel genre de personnes ?

T : À celles qui te font progresser sans le savoir elle-même, mais qui ne te plaisent pas. Un tel te fait réagir, fais l'effort de ne plus réagir en sa présence et tu disposera de sa force à te faire réagir pour moins réagir, car tu commencera à l'aimer.

R : Oui celui qui me dira la vérité me déplaira souvent, me fera réagir. Ok je comprends.

T : Si tu combats le mal par le bien, tu finiras par disposer des forces du mal pour te faire ou servir ton bien intérieur. Note ceci.

R : Ok, je comprends mieux.

T : Alleluia

R : Sinon une autre chose par rapport à la vieillesse et l'approche de la mort... Tu penses que la sensation de l'approche de la mort peut aider à se réveiller comme le dit Gurdjieff ?

Il en parle parfois.

T : Gurdjieff disait ça réellement ? Ça m'étonnerait, il y a plusieurs choses dans ta phrase.

R : Oui, d'ailleurs j'ai posté un texte sur le forum où il en parle. Dans la catégorie « citations ».

T : D'abord celui qui naît, vit, court, puis meurt, le fait par nécessité de survivre, et la peur de la mort est prise en charge par sa nature. Ensuite en vieillissant la nature l'abandonnant, le vieux ou la vieille dame sera évidemment mis en face davantage de sa fin. Apres à chacun de se servir de sa peur, s'en servir pour dire « bah merde est ce que j’ai fait ce qu’il fallait faire, est ce qu’il y a le bon dieu derrière la porte pour me le reprocher ? ». Et si en fait mon existence commençait maintenant et que grâce à la conscience de ma mort je ne serais plus dans cette incarnation ? ». Tiens je suis vieux maintenant, j’emmerde les jeunes en leur piquant leur ballon car j’ai des droits, etc., etc.

R : Ok. C'est juste que je trouve assez curieux ce que dit Gurdjieff dans le texte que j'avais posté mais bon... Peut-être que Gurdjieff ne comprenait pas tout, ou alors il parlait d'autres choses...

T : Assurément la peur de la mort est UN problème vrai pour l'homme. Il disait quoi exactement ?

R : Les hommes ont peur de la mort et tout ce qu'ils font dans la vie est en rapport avec la peur de la mort, dans un texte, il dit que la perspective de la mort imminente peut être efficace pour se concentrer sur le travail sur soi.

T : Oui, c’est vrai. Quant tu es malade.

Ta nature te pousse à guérir en forçant même la guérison, ainsi la nature s'exerce en toi.

R : Puisque chacun vit en fait comme s'il était immortel, ce qui les empêche de commencer le travail pour toujours remettre au lendemain

T : Ouais mais Gurdjieff faisait fit de la nature !!! Il s'adressait à l'homme comme s’il était seul. Les hommes sont soumis à la nature et à ses lois. La nature prend en charge leur naissance et leur mort, mais la conscience de ces deux états peut se faire quand la nature perd un peu de sa puissance sur le sujet, dans le cas des enfants qui ont toutes les caractéristiques de leur essence pour grandir en conscience, puisque la culture et la nature agit moins sur eux. Pareil pour un vieux – sauf que le vieux aura déjà beaucoup perdu de temps et même son essence, souvent de façon définitive.

R : Car pas la fonction de reproducteur encore.

T : Aussi oui. Comme je le disais tout est sexe dans la vie, tout !!! Même ses cinq sens sont sexe, même se guérir est sexe, car moins souffrir c'est retirer un pied dans la souffrance pour le mettre dans la jouissance.

R : Oui toute les énergies.

T : Prend quelqu’un qui est mourant, qui est au lit depuis plusieurs années à ne rien pouvoir faire.

R : Il bande :-D

T : Si il va mieux la première chose qu'il va faire c'est se mettre a bander

R : Oui c'est vrai.

T : Ainsi est la nature ainsi est le corps d'un pendu jusqu’au dernier moment la nature s'exerce en lui pour qu'il la serve à son tour, mais pas pour lui-même.

R : Oui c'est ce qu’on dit j'ai jamais vérifié et je le souhaite pas, ça doit être macabre mdr.

T : La jouissance n'est donnée qu'en maigre récompense

R : Bernard m'en avait parlé

T : Oui, c’est pourquoi l'homme qui n'est plus dans la nature par l'esprit ne peut commencer à se comprendre. Il faut apprendre de ses chaînes pour les briser, et arrêter de plaindre ou de haïr les enchaînés que nous sommes tous car nous évitons de regarder les notre à ce moment là, et préférons la douleur de nos chaînes à la force que nous devons acquérir pour les briser.

R : Oui la nature est le meilleur moyen de se rapprocher de soi.

T : Exact. Un homme conscient dans sa partie humaine se soumettra en conscience à la nature et refusera toute civilisation ou des souffrances qui seraient pire que celles existantes dans la nature. La surpopulation à plus de 6 milliards d'habitants est une souffrance hors de la nature.

R : Mouais on voit le résultat.

T : Jamais la nature ne supportera la peur de la mort des hommes car cette peur ne leur appartient pas. La complication, la sophistication des énergies est contre la nature, et donc la compréhension de l'homme à l'échelle de sa nature, il est d’abord nature avant d'être autre chose, qui un jour a été soumis à la nature. Que les hommes obéissent a la nature et la respecte déjà il seront très avancés dans la conscience.

R : C'est pourquoi la conscience rejoint la simplicité.

T : Oui. Une fleur n’a pas besoin des hommes pour pousser, car c'est la nature. Les hommes qui s'occupent de faire pousser les fleurs avant même qu'elles ne poussent par elle même, utilisent beaucoup plus d'énergie pour faire la même chose, ainsi ils créent la complication.

Voila un autre trésor.

R : C'est la base à comprendre ça.

T : Oui exact, et tu vois que cette base est tellement simple qu'elle échappe a tous. C’est pourquoi avant de parler de spirituelle, il faut comprendre ou sont ses mains et ce qu’elles font. Car se sont les mains qui doivent servir la nature et non pas fabriquer une culture qui échappe temporairement à cette dernière.

R : Ben oui les gens parlent de spiritualité mais, ils ignorent déjà tout de la psychologie en eux.

T : La psychologie c’est autre chose encore.

R : Oui elle naît avec la culture. Sinon j'avais une autre question. Je veux trop parler aux autres de la connaissance, alors que quand tu essaies de sortir les autres du système en propageant la connaissance, le système va t'attaquer, par exemple j'ai essayé de parler de l'enseignement à mon frère avant-hier et je me suis senti mal après. Je ne sais pas s'il y a un rapport entre les deux.

T : Oui c’est normal, ton problème. Un rapport, non et oui. Tu en parles encore car ta nature fait que tu veux jouir avec mais aussi que la culture te pousse à croire que les autres peuvent partager ta jouissance. Il manque dans tout ça de la compréhension, quand tu verras qu'il est difficile de voir le réel tu supporteras plus de croire que les autre puissent pas la voir. Interdis toi d'en parler avant de découvrir pourquoi tu veux en parler. Fais toujours tout en conscience, sinon les autres vont se mettre à plusieurs pour te battre. Je n’ai rien contre mais je t'imagine pas avec une couronne d'épines sur la tête lol. Ton désir de connaissance appartient encore à ta nature, c’est pourquoi tu dois entretenir le loup et l'agneau. La nature et la culture, être et savoir doivent grandir ensemble mais pas bêtement. Apprends à reconnaître pourquoi tu veux parler, en attendant interdis toi de le faire, tu ne pourrais pas répondre correctement à des gens qui ne voudraient même rien entendre.