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Le corps – son dépassement durant un exercice physique

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Le corps – son dépassement durant un exercice physique Empty Le corps – son dépassement durant un exercice physique

Message  Régis Jeu 13 Nov - 0:30

En faisait un jogging ce soir m’est venue une réflexion pour laquelle je voulais ouvrir ce sujet. En plein exercice, je me suis dit que les sportifs de haut niveau, pour atteindre les performances qui sont les leurs, ont peut-être un petit truc, qui consiste à « oublier leur corps », à se mettre sur un autre plan – « au dessus de lui ». Je courrais sans doute plus vite, ressentirais moins de fatigue, si j’arrivais à considérer mon corps comme étranger à moi, à jouer avec, comme dans une pièce de théâtre, où j’intègrerais, pour le besoin d’un rôle, un corps qui n’est pas mien, que je pourrais « ignorer » à ma guise, « passer dessus », le narguer. En me faisant cette réflexion, je me suis rendu compte que c’est quelque chose que je faisais quelque fois plus jeune et que j'avais oublié – au début de mon adolescence – lorsque, au collège, je passais en courant à côté de filles, et que voulant paraître fort pour les impressionner, j’accélérai le rythme, « ignorant » mon corps, prenant de l’altitude par rapport à lui, pendant les quelques secondes devant elles. Ainsi je sentais beaucoup moins de fatigue pendant ces quelques secondes. Je me sentais dans un état « plus élevé », sur un autre plan. Je me demande s’il y a un enseignement à tirer de cette expérience, si cela relève simplement de la psychologie, ou si ma partie spirituelle intervient pour me parler dans ce genre de circonstances. Razz

Régis

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Message  thierry Jeu 13 Nov - 22:17

Bonsoir Regis

Juste quelques informations en passant en me rappelant aussi, de ce que mon enseignant m'a appris (Bernard RUAUD)

Tout d'abord on occupe les hommes au sport
Si ils ne se dépensaient pas de cette façon, leur surplus d'énergie se tournerait vers leur nature qui servirait leurs "bas" instincts (appelé ainsi par nos cultivés) et perturberait la paisibilité "culturo democratique", avec des actes répréhensibles.
D'ailleurs parfois ca n'empêche pas toujours...y'a qu'a voir parfois les débuts ou fin de match de footreball. Cool
(Tu noteras au passage dans ce sport comme beaucoup d'autre qu’il faut rentrer dans quelque chose et que même si on es nombreux a y courir y’en a qu’un qui a droit d’y rentrer lol !).
Ca ne te rappel rien ? lol!

Le corps s'adapte mieux à un effort long et moyen. En fait après une bonne demi-heure d'exercice ses échanges se font mieux sans aucune intervention consciente du sujet.
C'est pourquoi beaucoup aime le sport, ça permet d'aller mieux en chargeant leur corps de s'adapter et de tout faire, puisqu'on lui redonne la main en lui réservant beaucoup de son énergie et qu’il nous le rend bien d'ailleurs.

Ce fonctionnement du corps à l'effort est bien plus proche d'un fonctionnement naturel.
Donc ici l'homme va mieux sans bien y être pour quelque chose.

C'est comme cela que la nature "tient" l'homme en son pouvoir dans le binaire. Ceux qui la servent sans conscience ou but, jouisse autant que les autres.
Quand a ceux qui s'en écarte du fait d'une culture, ou même d'interdits etc...ils en souffrent toujours systematiquement (choses ennuyeuse répétitives et habituelles qui manque pas dans une culture, alors quand les hommes n'en peuvent plus, ils partent en guerre... Cool ).
L'homme est DE la nature et rien n'y personne ne peut changer cela.

Faut savoir aussi que ça ne se dit plus dans la culture mais la volonté d'aller encore mieux par le sport c'est aussi préparer son corps dans l'avenir a un acte sexuel qui se fera de toute evidence dans de meilleures conditions et la croissance hormonal dans tout individu après et durant l'exercice en ai la preuve. L’adrénaline a sur le cerveau et le corps physique la capacite de diminuer la douleur a l’effort et propice donc, a un dépassement psychologique et physique au dela meme des capacites .

Je le dis, j'ai mis beaucoup de temps a comprendre pourquoi je faisais du sport maintenant je sais que c'est une manière de se préparer a de meilleures jouissances.
Mais dans la culture les sportifs l'ont oublies depuis longtemps et toujours ce refoulement les jettent dans la comparaison. Cette comparaison culturelle fait de règles plus que de force, les jettent à son tour dans la compétition. Ainsi la compétition c'est un peu une façon
de dépasser son corps mais aussi dans ce cas, de "dépasser l'écoute de son corps".

L'exercice permet de réguler son énergie, et a cette fin, a « mieux la maitriser ».
"Ca arrive" mais ça marche.

La compétition est une façon de jouir culturellement par le dépassement de sa nature, c'est souvent faire plus
de mal que de bien a son corps (c’est ce que Bernard me disait). A vérifier par vous même.
J'ai vérifié qu'il disait vrai quand j'ai commence mon entrainement pour rentrer a la légion.
Apres les 6 mois d'exercices avec lui, il m'a démontré avec mon exemple que l'entrainement le plus doux mais le plus long préparait le corps a des efforts gigantesques et prometteurs dans le futur, avec le minimum d'inconvénient ou risque d’un accident, contrairement a certains hauts sportifs qui souffriront bien plus tard d'avoir pousse leurs corps au sur effort.

Il faut rappeler que dans la nature l'exercice permet de survivre ou donner la vie, nullement a autre chose.
Et qu'au mieux un homme peut faire un effort violent (l'adrenaline l'aide, pour admettons, fuir un danger qui dans la nature le mettrait hors jeux, mais ques les effors violents et repetes durant des années(competition), creent d'une façon ineluctable, un epuisement a venir que votre corps se chargera de vous rappeler, souvent bien plus tard : tant ce dernier est solide et que l'homme (meme champion), y reste sourd.

(Survivre pour moi n'a pas qu'un sens (celui de vivre avec le minimum ou dans les limites), mais selon moi survivre c'est aussi respirer, car respirer c'est une course vers la vie et vous prenez l'air un autre "vivant «que vous le vouliez ou non.)

Pour ta grande sensibilité, elle est chez toi exacerbée au début d'exercice car tu pompes un peu sur la fatigue nerveuse.
Le refoulement de pourquoi on le fait, ainsi donc la comparaison obligée te fait réagir.
Voici des pistes...

Amitie

tgv
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