Question à propos des chocs

De : Sogol2528 (Message d'origine) Envoyé : 16/01/2005 18:26
Afin que l'octave poursuive sa trajectoire et atteigne son "but", Gurdjief nous dit qu'il faut porter deux chocs additionnels, le premier entre mi et fa, le second entre si et do. Mais sur l'ennéagramme, le second de ces chocs est situé entre sol et la. Concrètement, pourquoi ? Et d'autre part, pourrais-tu me donner une application concrète de cette loi dans la vie courante (exepté les exemples "vagues" donnés par Ouspensky), en précisant la nature des chocs portées ?

Merci d'éclairer ce point.

Bonsoir Sogol,

Dans le livre fragment d'un enseignement inconnu, j'avais survole ces concepts et plus generalement la loi d'octave.
J'ai egalement prefere poser la question à un personne bien plus eclairée que moi-meme dans l'enseignement.
Voici sa reponse à vos questions:

Attention. Cette interrogation est exprimée intellectuellement, alors qu'il s'agit de prendre conscience d'une vision de la réalité.
Rappel : nous ne communiquons entre hommes (sens generique, homme ou femme) que par l'intellectuel, alors que nos mots font reference à la realite.

Les chocs sont une manifestation du reel dont nous sommes insconscients longtemps, alors (à la fin) nous sommes etonnés de les avoir subis.
Pour schématisé, vous avez deja constaté : do-ré-mi notre intention, par exemple de "FAIRE" fa-sol-la-si nous avons oeuvré pour faire cela.
Do : le resultat est assez different de notre intention premiere !
C'est cela la "Loi d'Octave".

Mais pour ceux qui "désirent" avoir conscience du réel, les mots sont de mauvais communicateurs !
En definitive seuls, ceux, qui s'interrogent sur leur propre experiences, peuvent communiquer avec ceux qui connaissent la meme experience.
Patience, cher ami : tout aboutit, lorsque le desir d'etre conscient est sincere !

Au debut nous n'en sommes qu'aux MOTS mais le "vécu" les remplacent vite, sauf si le simple "mot" suffit pour briller en son milieu.

Br
.

Cordialement

Thierry

Oui... mais:

Prenons un exemple. Ouspensky écrit que la loi d'octave explique les baisses de "forme" (d'énergies, baisse d'enthousiasme, fatigue...)... ok jusque là: concrètement, quels chocs peuvent combler les intervalles et donc éviter ces "baisses" d'énergies ?

Cordialement

Bonsoir Sogol

Baisse d'énergie : nous restons au niveau physique ou la nature commande, alors que la recherche du réel n'est pas niveau physique, mais au triple niveau Emotionnel/Intellectuel/Moteur : c'est à dire la quatrieme voie, à laquelle je vous crois capable de vous interesser.

BR.

Cordialement

Thierrydu23

salut

pour sogol

des exemples de loi d'heptaparamachinchouette :
je crois que manger est un bon exemple (figure dans artisan d'un monde nouveau de bennett)
pour manger il faut faire les courses, il faut cuisiner, mettre la table, manger
a chaque tâche on peut décomposer
faire les courses : prendre la voiture, aller au magasin, rentrer dans le magasin, prendre les aliments, sortir du magasin, retour en voiture et case départ.
chaque étape revient à son départ
la loi est extensible : elle peut englober toute cette action ou n'en prendre qu'une partie et la décomposer de la même manière :
pour prendre la voiture : sortir de chez moi, ouvrir le garage et monter dans la voiture et au retour l'inverse

je me suis apercu que cette façon de voir permet de faire les choses honorablement dans la vie.
si je prends le balai pour balayer sous la table après manger, il faut que je ramasse ce que j'ai balayé et que je remette le balai à sa place. le cycle de l'hepta est alors complet et j'ai bien fait mon action, mon parkdoldevoir. Très souvent, dans les actions de la vie quotidienne je me suis rendu compte que je ne fini jamais (par exemple je ne range pas le balai.). ou alors je n'arrive pas à débuter le cycle (je vois la saleté par terre, mais j'ai la flemme de balayer). c'est quelqu'un d'autre qui devra le faire à ma place ou alors c'est vite le bazar.

si je veux manger, je dois me faire à manger (sinon qqu'un le fait à ma place) je dois mettre mon manger dans qque chose sinon c'est crado. je dois débarasser la table, sinon qqu'un le fera à ma place plus tard, et enfin nettoyer ma place et "remettre en état pour une future utilisation". alors seulement le cycle de l'hepta est complet. j'ai fait les choses correctement.
tout est ainsi
si prend la voiture, je dois la remettre à sa place. pas d'obligation.
si je vais au toilettes, à un moment donné il faut que j'en ressorte. obligation
un début et une fin associée...la même mais à l'envers pour finir le cycle

c'est dans les étapes que se situe les endroits des chocs
j'ai fini de manger et je ne fais pas la vaisselle tout de suite
j'ai pris la voiture dans le garage, mais, par flemme ou pas le temps, je ne l'ai pas remise à sa place.
c'est dans toutes ces étapes ou la flemme, la paresse apparaît, que les chocs sont nécessaires pour finir les cycles de l'hepta.
et là, pour certaines étapes une impulsion intérieure (une volonté personnelle) peut suffire et pour d'autres, une aide extérieure (quelqu'un ayant déjà franchi l'obstacle) est indispensable

Pour moi aujourd'hui le plus important n'est pas de détailler cette loi, mais de ressentir qu'elle existe dans la vie. c'est une sensation diffuse de sa compléxité (plus je descend bas au niveau de l'homme plus je touve c'est compliqué, plus je monte dans l'univers plus je trouve que c'est simple), de sa présence partout et en tout. cela m'aide à ressentir que je ne suis rien, et que je dois me conformer à des obligations pour faire les choses honorablement. pour ne plus avoir de remords de conscience. c'est une source d'apaisement et de satisfaction que d'accomplir des cycles complets

Bonjour Oblivatel !


J'avais pas pensé à ce genre d'exmple pour la loi d'octave.

Il me semble que cette loi est plus intéressante pour décrire l'évolution de la force de volonté de l'homme. L'exemple que j'aime bien prendre, c'est celui d'un fumeur qui décide d'arrêter de fumer ou de l'homme qui désire arrêter toute activité sexuelle(je pense à la masturbation).

Je prends la décision d'arrêter de fumer le 1er janvier.
La force de ma volonté va évoluer par la suite. Le flux de cette force suit une ligne qui se brise à intervalles réguliers et dont les extrémités se rejoignent. Cette ligne de force présente sept points de déflexion.

Je décide d’arrêter de fumer le 1er janvier.
Le 7 janvier, un cycle d’heptaparaprshinokh aura été réalisé. C’est un cycle hebdomadaire dont les sept points de déflexion sont le 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 janvier. Les sept jours de la semaine sont les sept points de déflexion du cycle hebdomadaire. Le 1er jour, ce sera facile. Le 2ème jour, ça sera un peu moins facile. Le 3ème jour, encore un peu moins facile. Le 4ème jour sera le pire. Ce sera le jour le plus difficile dans le cycle hebdomadaire. A partir du 5ème jour, ma force de volonté remontera. Le 6ème jour sera encore meilleur et enfin, le 7ème jour, ma volonté retrouvera la force du 1er jour.


Ce cycle hebdomadiare se situe lui-même dans un cycle plus long de 7 * 7 = 49 jours. Autrement dit, un cycle plus long se réalise du 1er au 49ème jour. A l’intérieur de ce cycle, les points de déflexion sont les 7ème, 14ème, 21ème, 28ème, 35ème, 42ème et 49ème jours.
Comme pour le cycle hebdomadaire, le cycle de 49 jours correspond à sept périodes où ma force de volonté sera différent. Les 7 premiers jours, ce sera facile. Les 7 jours suivants (du 7ème au 14ème jour) seront un peu moins facile. Les 7 jours suivants (du 14ème jour au 21ème jour) encore un peu moins facile. Les 7 jours d'après seront les pires. Ce seront les 7 jours les plus difficiles dans le cycle de 49 jours. A partir du 35ème jour, ma force de volonté remontera. Le 42ème jour sera encore plus facile et enfin, le 49ème jour, ma volonté retrouvera la force du 1er jour.


A son tour, le cycle de 49 jours se situe dans un cycle plus long de 49 * 7 = 343 jours. Et les sept points de déflexion sont les 49ème, 98ème, 147ème, 196ème, 245ème, 294ème et 343ème jours. Et ainsi de suite, et ainsi de suite...à l'infini.


Je crois (mais je ne suis pas sûr) que les chocs correspondent aux sur-efforts que l'on doit faire durant les périodes les plus difficiles afin d'accomplir le cycle entier. Sans ces chocs, le cycle ne se terminera pas.