Une économie créatrice de richesse est forcément proche du schéma de la nature, avec sa liberté et responsabilité individuelle.
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Une économie créatrice de richesse est forcément proche du schéma de la nature, avec sa liberté et responsabilité individuelle.
"...On aurait tort d’opposer libéralisme et humanisme. Toute notre philosophie politique repose sur la conviction que la personne est par défaut responsable, consciente de ses actes, capable d’assumer ses choix. En conséquence de quoi nous pensons que plus la société tend à collectiviser les décisions, à retirer aux individus leur responsabilité naturelle, plus elle se déshumanise : les comportements de chacun deviennent irrationnels, insensés, et finalement contre-productifs pour l’épanouissement de l’individu.
Les conservateurs de droite disent, au fond, la même chose que les conservateurs de gauche. Ils disent : les pauvres, les exclus, les plus démunis, doivent être « pris en charge » par la société. Ils confondent le coup de main naturel d’une société à ceux qui n’ont pas de chance, n’ont pas trouvé leur voie, avec une société qui serait a priori prévue pour nier à des catégories entières le sens des responsabilités, au nom de la bonne « morale » et de l’entraide. Immanquablement, ils proposent de « jeter » de l’argent sur les problèmes sociaux, économiques, comme si cela pouvait les résoudre. Ils refusent de voir que la solution se trouve en chacun et qu’il convient d’aider en cas de crise, mais pas de nier la responsabilité qui fait qu’un homme reste un homme.
Là où le système devient vicié, c’est quand il légitime son autorité, donc la contrainte, sur la morale et la nécessité d’aider. C’est le sens du « modèle social » qui en réalité est devenu une machine à détruire de l’emploi et des richesses de notre pays. On maintient des pans entiers de la population en deçà du seuil de pauvreté en refusant de réviser le fondement économique de ce modèle, sous prétexte de solidarité.
Cette fausse solidarité fait le lit de l’Etat collectiviste tout puissant, renforce le pouvoir de ceux qui décident et imposent leur loi. En réalité, on travaille avec ce modèle social à la perpétuation du système de pouvoir Français, cette nomenklatura de la Ve République, dont Mitterrand, Chirac, Sarkozy sont tous des héritiers : leur seule différence de fond est leur rivalité personnelle dans la lutte pour le pouvoir, pas leur programme politique...."
"..En revanche, je me garderai de résumer le libéralisme à un économisme. Le libéralisme est un ensemble de valeurs culturelles, sociales, qui trouvent une partie de leur transcription dans la réflexion sur le fonctionnement du marché. En revanche, résumer le libéralisme au fonctionnement économique du marché serait une grave erreur : le combat juridique et institutionnel est largement prioritaire - l’économie libérale en découle, mais ne le présuppose pas...."
"...Nous sommes responsables : rendons les Français responsables face aux évolutions de notre société ! Ne le leur imposons pas, mais rendons-les partenaires des réformes...."
".....Je suis d’accord avec les fondements philosophiques du libéralisme. Une seule question me turlupine : le libéralisme défend un droit strict à la propriété privée (propriété de soi, propriété du fruit de son travail, etc.). Un enfant battu et détruit par sa famille doit-il être considéré comme nécessitant une protection particulière, à ce titre ? Qui est responsable d’un enfant de 6 ans ? Qui organisera son “sauvetage”, le cas échéant ?..."
Extraits d'une interview de Sabine Herold
Source :http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=36969
Il y a de l'intelligence chez cette dame au-dessus de la moyenne...
Les conservateurs de droite disent, au fond, la même chose que les conservateurs de gauche. Ils disent : les pauvres, les exclus, les plus démunis, doivent être « pris en charge » par la société. Ils confondent le coup de main naturel d’une société à ceux qui n’ont pas de chance, n’ont pas trouvé leur voie, avec une société qui serait a priori prévue pour nier à des catégories entières le sens des responsabilités, au nom de la bonne « morale » et de l’entraide. Immanquablement, ils proposent de « jeter » de l’argent sur les problèmes sociaux, économiques, comme si cela pouvait les résoudre. Ils refusent de voir que la solution se trouve en chacun et qu’il convient d’aider en cas de crise, mais pas de nier la responsabilité qui fait qu’un homme reste un homme.
Là où le système devient vicié, c’est quand il légitime son autorité, donc la contrainte, sur la morale et la nécessité d’aider. C’est le sens du « modèle social » qui en réalité est devenu une machine à détruire de l’emploi et des richesses de notre pays. On maintient des pans entiers de la population en deçà du seuil de pauvreté en refusant de réviser le fondement économique de ce modèle, sous prétexte de solidarité.
Cette fausse solidarité fait le lit de l’Etat collectiviste tout puissant, renforce le pouvoir de ceux qui décident et imposent leur loi. En réalité, on travaille avec ce modèle social à la perpétuation du système de pouvoir Français, cette nomenklatura de la Ve République, dont Mitterrand, Chirac, Sarkozy sont tous des héritiers : leur seule différence de fond est leur rivalité personnelle dans la lutte pour le pouvoir, pas leur programme politique...."
"..En revanche, je me garderai de résumer le libéralisme à un économisme. Le libéralisme est un ensemble de valeurs culturelles, sociales, qui trouvent une partie de leur transcription dans la réflexion sur le fonctionnement du marché. En revanche, résumer le libéralisme au fonctionnement économique du marché serait une grave erreur : le combat juridique et institutionnel est largement prioritaire - l’économie libérale en découle, mais ne le présuppose pas...."
"...Nous sommes responsables : rendons les Français responsables face aux évolutions de notre société ! Ne le leur imposons pas, mais rendons-les partenaires des réformes...."
".....Je suis d’accord avec les fondements philosophiques du libéralisme. Une seule question me turlupine : le libéralisme défend un droit strict à la propriété privée (propriété de soi, propriété du fruit de son travail, etc.). Un enfant battu et détruit par sa famille doit-il être considéré comme nécessitant une protection particulière, à ce titre ? Qui est responsable d’un enfant de 6 ans ? Qui organisera son “sauvetage”, le cas échéant ?..."
Extraits d'une interview de Sabine Herold
Source :http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=36969
Il y a de l'intelligence chez cette dame au-dessus de la moyenne...
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